Gilets jaunes : la moitié des radars en France sont hors-service

12 décembre 2018 15:10 Mis à jour: 12 décembre 2018 15:10

Le constat est lourd pour les radars automatiques. La moitié des radars recensés en France sont hors-service.

Brûlés, repeints ou alors bâchés ou tagués, plus de 1 500 actes de vandalisme sur 3 200 radars automatiques répertoriés depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » ( 17 novembre), d’après Le Parisien et selon les informations d’Europe 1.

Dans certains départements ruraux, la quasi-totalité des appareils aurait été dégradée.

Radar tagué. (Photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP/Getty Images)

250 radars auraient été détruits (incendiés pour la plupart) sur l’ensemble du territoire.

La facture des dégâts de ces radars se compte en millions d’euros.

Selon les articles 322-1, 322-2 et du Code pénal, abîmer un radar revient à s’attaquer à un bien public.

La détérioration d’un radar peut être condamnée à une peine de deux ans de prison et d’une amende de 30 000 euros.

Radar automatique bâché. (Photo : PASCAL LACHENAUD/AFP/Getty Images)

Pour une destruction, cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros. Si les auteurs sont en groupe, ou bien avec le visage dissimulé – sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.

Pour un radar bâché, l’amende peut s’élever à 15 000 euros et s’accompagner de travaux d’intérêt général.

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