Placé en garde à vue mardi dernier pour « refus de vente » et « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique », le boulanger de l’enseigne de la Maison Landemaine sise 180, rue du Temple a été jugé dans le cadre d’une procédure de Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
La séquence filmée dans le cadre de l’acte XII des Gilets jaunes était devenue virale sur la Toile : un boulanger de 32 ans et un policier de la Brigade anticriminalité (BAC) avaient eu un échange particulièrement tendu en marge de la mobilisation parisienne.
Engagé sur la manifestation, le fonctionnaire souhaitait vraisemblablement profiter d’un moment de répit pour prendre un café dans la boulangerie Landemaine, lorsque le gérant lui avait barré l’entrée avant de lui demander s’il s’était séparé de son arme, condition sine qua non pour le laisser passer.
Une exigence ayant passablement agacé le représentant des forces de l’ordre qui avait finalement rebroussé chemin, non sans laisser entendre qu’il pourrait « regarder ailleurs » en cas d’échauffourées, soulignant que la boutique possédait « plein de vitrines ». Il avait ensuite porté plainte contre le boulanger.
Deux témoins avaient indiqué au Parisien que l’employé de la Maison Landemaine avait gratifié le fonctionnaire de police d’un doigt d’honneur, geste que le prévenu aurait a priori reconnu.
Placé en garde à vue mardi dernier, le boulanger a été condamné à 70 heures de Travaux d’intérêt général (TIG) le 13 février dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité selon les informations recueillies par l’AFP.
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