Invité sur le plateau de la chaîne C-News le 18 février, Gaspard Gantzer s’est exprimé sur la crise des Gilets jaunes. Il a notamment réagi aux injures proférées à l’encontre d’Ingrid Levavasseur dimanche dernier.
Ancien chef du pôle communication de l’Élysée sous la présidence de François Hollande, M. Gantzer était l’invité de C-News ce lundi.
Amené à réagir sur les injures – elle a notamment été traitée de « sale pute » par une manifestante, et non de « sale juive » comme elle l’avait d’abord affirmée – prononcées à l’encontre d’Ingrid Levavasseur le dimanche 17 février pendant le deuxième jour de l’acte XIV, l’énarque a tenu des propos qui ont suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Ancien soutien de la liste Ralliement d’Initiative Citoyenne (RIC) lancée par Ingrid Levavasseur avant de fonder son propre mouvement politique, Hayk Shahinyan a pris la parole en premier, dénonçant le comportement des manifestants qui s’en sont pris à la jeune femme de 31 ans :
« Ce sont des imbéciles, des décérébrés qui n’ont rien à foutre dans les rues de Paris, dans des manifestations de Gilets jaunes, parce qu’ils instaurent un climat totalitaire et c’est insupportable », a-t-il déclaré avant d’expliquer que les fauteurs de troubles auraient dû être exfiltrés.
« Je pense qu’une fois qu’on a dit que les gens pouvaient manifester on ne peut pas trier entre les manifestants. C’est justement ça la beauté de la démocratie. Les gens manifestent, on ne peut pas dire : ‘Il y a les bons gilets jaunes, il y a les mauvais gilets jaunes’. […] Il faut laisser les gens manifester tant qu’ils respectent le droit. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre », a réagi M. Gantzer.
« Ils ont le droit de manifester malheureusement, même s’ils sont cons, je suis désolé de le dire. C’est sûr que si on faisait des tests de QI avant les manifestations, il n’y aurait pas grand monde », a-t-il ajouté tandis que Jean-Claude Dassier acquiesçait.
Visiblement abasourdi par ce qu’il venait d’entendre, Hayk Shahinyan a rappelé à l’ordre son interlocuteur :
« Ne soyez pas méprisant non plus, parce que ce genre de déclaration ne calme pas les choses. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. […] Je dis simplement que pendant la manifestation, ce n’était pas à Ingrid de quitter cette manifestation mais à ces gens-là. »
Dans l’optique de couper court à toute polémique, Gaspard Gantzer a fait amende honorable sur Twitter le 19 février, affirmant qu’il ne croyait « pas du tout aux tests de QI » et que les propos qu’il avait tenus la veille n’étaient « pas très intelligents ».
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