Suite aux commentaires du chef de l’État sur la pétition sur la hausse des prix du carburant sur Change.org, Priscillia Ludosky, l’auteure, a répondu au président Emmanuel Macron.
Le président qui à ce jour n’a toujours pas rencontré les « gilets jaunes », avait laissé un message écrit le 20 décembre dernier : « Chère Madame, chers tous, vous avez subi de plein fouet la hausse des prix du carburant, et avez décidé de réagir en signant cette pétition. Votre message, je l’ai entendu. Je vous réponds directement : vous avez raison », affirmait-il.
#GiletsJaunes #ChampsElysees Merci à Priscilla
D’après Franceinfo, le 26 décembre, Mme Priscillia Ludosky a répondu aux commentaires d’Emmanuel Macron. sur le site de change.org : « Monsieur Le Président, sept mois après avoir lancé cette pétition, je reçois votre réponse et il est bien dommage qu’après tant de temps, elle soit si peu constructive », écrit-elle.
Priscilla Ludosky prend la parole au côté de Fly Rider sur la Place de l’Opéra avec des #fleurs derrière elle ! Croyez en cette #Révolution pacifique ! #15Décembre #acte5 #Jetezdesfleurs #GiletsJaunes pic.twitter.com/dh8D9ob0KZ
— Jetezdesfleurs (@jetezdesfleurs) December 15, 2018
Mme Ludosky lui indique les « points restés sans réponse », parmi lesquels la taxation du « kérosène utilisé dans l’aérien » ou du « fioul maritime », ou encore les « justificatifs de dépenses des taxes perçues jusqu’à aujourd’hui sur le carburant » que François de Rugy « avait assuré que nous allions recevoir ».
Devant le Jeu de paume à Versailles, des porte-paroles (Priscilla Ludosky et Maxime Nicolle) des #giletsjaunes réclament un référendum pour introduire le référendum d'initiative citoyenne "en toute matière", notamment pour permettre au peuple de rédiger ou d'abroger des lois. pic.twitter.com/qRyxTWMKS1
— Pierre Tremblay (@tremblay_p) December 13, 2018
Elle cite par la suite des propositions développées par des « gilets jaunes » sur le pouvoir d’achat. Comme la « baisse sérieuse de toutes les taxes et impôts sur les produits de première nécessité », la « baisse significative de toutes les rentes, salaires, privilèges et retraites courantes et futures des élus et hauts fonctionnaires », et sans omettre, la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC).
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