Un homme a été condamné jeudi à quatre mois de prison avec sursis à Vesoul en Bourgogne-Franche-Comté, pour avoir menacé à deux reprises de « guillotine » un député de la République en marche ( LREM) lors d’une discussion houleuse avec des « gilets jaunes », a-t-on appris auprès du parquet.
Placé en garde à vue mercredi, l’homme, un ouvrier âgé de 51 ans, a été déféré jeudi matin dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité et a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, a indiqué le procureur, Emmanuel Dupic.
« C’est un signal fort qu’on a souhaité adresser parce que nous avons la crainte que des personnes fragiles pourraient s’en prendre physiquement à des représentants de la Nation, quels qu’ils soient », a commenté M. Dupic.
Une discussion houleuse s’était engagée en décembre entre un groupe d’une trentaine de « gilets jaunes » et le député LREM Christophe Lejeune, venu chercher à la préfecture de Vesoul des cahiers de doléances.
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Voila autre chose…ℹ️Après avoir crié le mot «guillotine» à deux reprises dans un rassemblement de Gilets jaunes un ouvrier de 51 ans a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, à Vesoul. Un «signal fort», selon le procureur. pic.twitter.com/LBzD78UZDA
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Au cours de l’échange, qui a été filmé et publié sur le site du quotidien L’Est républicain, un homme avait prononcé à deux reprises le mot « guillotine ».
« Pour lui, c’était un propos général avec les « Macron démission » (qui ont aussi été lancés à ce moment-là, NDLR), sauf que dans ce contexte particulier, les mots ont un sens », a souligné M. Dupic.
Selon le procureur, le suspect « a pris conscience lors de sa garde à vue » de la portée de ses propos.
Guillotine, cercueils, décos de Noël,… rond point des vaches à #Rouen #GiletsJaunes pic.twitter.com/e5tn6Jvker
— Rouen dans la rue (@Rouendanslarue) November 27, 2018
Le député LREM de la deuxième circonscription de Haute-Saône, qualifiant les faits de « terriblement choquants », avait déposé plainte fin décembre.
Quelques temps auparavant, il avait été bloqué à son domicile par des « gilets jaunes » qui avaient posé des colliers de serrage sur les portes.
D. S avec AFP
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