« Gilets jaunes » un mois de mars chargé : sit-ins, blocages et manifestations…

1 mars 2019 17:33 Mis à jour: 2 mars 2019 09:20

Les « gilets jaunes » ne lâchent rien pour ce mois de mars. Sit-ins, blocages et manifestations sont au rendez-vous.

Eric Drouet une des figures des « gilets jaunes », a annoncé le programme du mois de mars sur une vidéo posté le 28 février. « On a un gros mois de mars qui arrive », lance-t-il. « On en est à trois mois et demi du mouvement, il ne faut rien lâcher », précise-t-il, d’après Le Parisien.

Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle,  autres figures des « gilets jaunes » ont fait passer le message. Des actions sont prévues dans la semaine du 2 au 9 mars et par la suite, un grand week-end de rassemblement.

Dans un Facebook live, Maxime Nicolle, a précisé qu’ « il y aura des blocages de raffineries, des reprises de blocages de péages, et cetera, et cetera, et cetera ».

Cette vidéo partagée par Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle sur Facebook, cumule plus de 170 000 vues et 7 856 partages. Le message est clair, elle appelle « tous les citoyens » à la rue, le vendredi 8 mars.

Cette même date a été également choisie par le groupe « Femmes gilets jaunes », qui a décidé de rejoindre la marche nationale dans le cadre de la journée des droits de la femme.

À la suite de cette marche est prévu un sit-in (manifestation assise). Aucune précision de lieu pour l’instant. Ce sit-in qui pourrait démarrer le 8 mars, finirait le dimanche 10 mars, selon les flyers transmis jeudi par Priscillia Ludosky.

Le samedi 16 mars, suite au Grand débat, les Gilets jaunes appellent à un « acte ultimatum ». Pour l’ »acte 18″, Eric Drouet annonce également dans sa vidéo que plusieurs pays y participeraient. « J’ai des retours de la Hollande, de la Belgique, de l’Italie ». Il ajoute que : « Rejoindre Paris ne sera pas simple, il faudra esquiver les grands péages, ne pas avoir les gilets jaunes voyants, arriver en région parisienne par les petites routes ».

Ce mois de mars va être une multiplication d’événements, une « guerre d’usure », selon Eric Drouet. « C’est usant pour les forces de l’ordre, les politiques… Ils sont très fatigués », explique-t-il, précisant avoir vu de nombreux policiers et gendarmes « se mettre en arrêt maladie ». « S’ils pouvaient tous être en arrêt, ce serait top », rajoute-t-il dans sa vidéo.

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