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Gilets jaunes – un sénateur tacle les manifestants : « Le spectacle est navrant et pourtant beaucoup d’inquiétudes sont réelles »

avril 11, 2019 15:17, Last Updated: avril 11, 2019 15:17
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Ce mercredi, Édouard Philippe était l’invité du Sénat où il était venu présenter les conclusions du Grand débat. L’occasion pour le sénateur Malhuret de monter à la tribune pour se lancer dans une sévère diatribe à l’encontre des Gilets jaunes.

Sénateur de l’Allier, Claude Malhuret est président du groupe Les Indépendants – République et territoires au Sénat. Invité à prendre la parole dans l’hémicycle le 10 avril en présence du Premier ministre Édouard Philippe, il n’a pas mâché ses mots à l’égard des Gilets jaunes.

« J’ai l’impression d’avoir plus appris au cours de ces six derniers mois qu’en trente ans de vie publique Pour tout dire, j’ai aussi entendu plus d’âneries en six mois qu’en trente ans. Et pourtant, en trente ans, nous en avons tous entendu pas mal », commence l’ancien président de Médecins sans frontières.

« Nous avons pris une grande leçon de politique de quelques gouverneurs de ronds-points qui ont réussi à transformer en fureur la colère de quelques dizaines de milliers de personnes et à leur faire croire qu’ils sont à eux seuls le peuple français », poursuit M. Malhuret.

« Le spectacle est navrant »

Et l’ancien maire de Vichy de pointer du doigt les Gilets jaunes qui continuent à manifester dans les rues chaque samedi :

« Il ne reste plus aujourd’hui dans les rues le samedi que quelques acharnés d’un mouvement sans but et sans programme, zigzaguant le long des boulevards comme des canards décapités, s’enivrant de selfies sur fond de poubelles en feu, répétant : ‘On ne lâche rien !’, sans que l’on sache d’ailleurs ce qu’ils tenaient. »

« Le spectacle est navrant et pourtant beaucoup d’inquiétudes sont réelles. L’objectif du grand débat, si j’ai bien compris, est d’y répondre. Sa principale vertu est qu’il a remplacé les révoltés des braséros, plus centrés sur eux-mêmes qu’un trou noir et refusant tout dialogue, par des élus locaux et leurs concitoyens dans les mairies. Ceux-ci ont un immense avantage : ils n’ont pas honte d’employer deux mots que l’on n’avait pas entendu jusque-là : l’intérêt général », ajoute le sénateur Malhuret.

« Entre Montesquieu et Tocqueville d’un côté, Drouet et le boxeur du pont des Arts de l’autre, je choisis les premiers même s’ils n’ont pas d’amis sur Facebook », conclut l’ancien secrétaire d’État de Jacques Chirac.

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