Pour leur « rentrée », quelques milliers de « gilets jaunes » se sont rassemblés dans plusieurs grandes villes, comme à Montpellier, où des heurts ont très vite éclaté et une voiture de police municipale a été incendiée.
Une fumée épaisse, irrespirable, a rapidement envahi une rue commerçante de Montpellier, où une voiture de police, sans occupants, a été incendiée, a constaté une journaliste de l’AFP. Plusieurs devantures de commerces ont aussi été vandalisées, notamment celle de l’assureur MMA.
Selon la préfecture de l’Hérault, qui a compté 500 « black blocks » environ dans le cortège, ce sont des manifestants qui ont ouvert la porte du véhicule de police et y ont jeté un cocktail molotov.
Incendie d’un véhicule de Police par les manifestants de #Montpellier avec des immeubles d’habitation juste au dessus… ?
Une démarche meurtrière ?#GiletsJaunes #Acte43pic.twitter.com/Uwa0VbY9RN— Pé_Acнe (@pe__ache) September 7, 2019
Le cortège a rassemblé 2.000 (selon la préfecture) à 5.000 manifestants (selon les organisateurs) au plus fort de la manifestation. Hervé, « gilet jaune » de la première heure, s’est félicité de « la mobilisation de rentrée extra à Montpellier malgré la répression ». « On a montré qu’on est toujours prêts à agir et que Macron et son gouvernement doivent compter avec nous », a ajouté le quinquagénaire, qui travaille sur des chantiers de BTP et se décrit comme « plutôt pauvre après une dure vie de travail ».
Inacceptables scènes de #violences à l’encontre de nos forces de l’ordre, de nos biens publics et privés dans #Montpellier Ce samedi, black blocks & GJ se sont donnés rdv pour organiser le chaos, contre tout respect de la démocratie, travestissant le droit de manifester. Honteux. pic.twitter.com/JeS9UNAhQg
— Coralie Dubost (@CoDubost) September 7, 2019
Des heurts à répétition se sont concentrés sur la place de la Comédie, la préfecture et la rue commerçante Saint Guilhem. Certains commerçants avaient préféré fermer ce samedi. D’autres restaient sur le pas de leur porte ou derrière leurs vitrines, prêts à descendre le rideau de fer quand des groupes de « gilets jaunes » s’approchaient.
Touristes et Montpelliérains faisant leurs courses de rentrée semblaient médusés par la tournure des évènements et par les nuages de gaz lacrymogènes qui planaient sur le centre-ville: « what’s going on ? (mais que se passe-t-il ?) répétaient éberlués des groupes d’Anglo-saxons leurs valises à la main alors qu’une foule compacte aux visages souvent masqués scandait « Révolution » en défilant le poing en l’air dans une rue commerçante huppée.
? VIDÉO – Pour ce 7 septembre de rentrée, les «gilets jaunes» répondaient à un appel «national» à manifester à Montpellier. Entre 1500 (selon la préfecture) et 3000 manifestants (selon des organisateurs), scandaient «révolution» ce samedi après-midi.
➡ https://t.co/QC1iu21yr0 pic.twitter.com/aHQo9okKsM— Le Figaro (@Le_Figaro) September 7, 2019
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.