L’avocat Gilles-William Goldnadel s’est exprimé le 3 juillet dans l’émission de radio Les Grandes Gueules sur RMC, sur la question du harcèlement scolaire. « Mon fils, qui se faisait traiter de sale juif à l’école, avait déjà compris les limites du pouvoir scolaire et même du pouvoir policier », a-t-il déclaré.
« Mon fils a été moqué au lycée pour des raisons ethniques, et je lui ai dit ‘Est-ce que tu veux que j’aille voir le proviseur?’. Il devait avoir 13 ans, il tenait déjà debout » commence l’avocat Gilles-William Goldnadel
« Il m’a regardé comme si j’étais le dernier des c… et je pense qu’il n’avait tort. Il m’a dit : ‘Papa, mais tu penses que j’ai besoin de qui que ce soit pour me défendre ? Si je vais voir le proviseur ou bien même si tu vas à la police, de toute manière, quand je sortirais du bahut ils seront à 10 à m’attendre' ».
« Donc le môme à 13 ans, il avait déjà compris les limites du pouvoir scolaire et même du pouvoir policier » continue son père.
À la question d’Olivier Truchot, pour savoir ce qu’il s’était passé, l’avocat franco-israelien a répondu : « Donc il a dû changer de pays. ».
Le journaliste continue: « Mais, il a dit changé de pause à cause de çà ? Il se faisait traiter de sale juif c’est çà ? C’était où çà ? »
« Oui, oui, c’est ça, c’était à Courbevoie » répond Goldnadel. « Aujourd’hui il est devenu champion de karaté et de krav maga, plus personne l’embête nulle part !”, a-t-il poursuivi.
Fondateur et président de l’association Avocats Sans Frontières, et président de l’Association France-Israël, Gilles-William Goldnadel se déclare « hostile à toutes formes d’antisionisme et d’antisémitisme indépendamment de leur orientation politique » (Le nouveau bréviaire de la haine) et dénonce l’émergence d’un « nouvel antisémitisme » d’une certaine partie de la gauche.
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