Une femme de 79 ans habitant au Pian-Médoc, près de Bordeaux (Gironde) vit une situation ubuesque depuis quatre mois. Elle se retrouve confinée sur le site d’un hypermarché Leclerc à cause d’un portail verrouillé les nuits et le dimanche, ce portail bloquant l’accès au chemin de servitude qu’elle emprunte pour rentrer dans sa maison dans laquelle elle vit depuis 47 ans.
« Je veux qu’ils ouvrent le portail. Je veux être indépendante, sortir quand j’en ai envie », remarque Nicole Chanteloube, en entrevue à France 3.
La situation dure depuis quatre mois. Pour rentrer dans sa maison, depuis l’aménagement du nouveau centre Leclerc dans son voisinage, elle doit passer par un portail qui empêche l’accès à son chemin de servitude. Comme ce portail est verrouillé en dehors des heures d’ouverture de l’hypermarché – après 20 h et à partir de midi le dimanche – la septuagénaire se retrouve donc confinée chez elle.
« S’il y a un problème une nuit, les secours ne passeront pas, c’est sûr. C’est juste inadmissible », s’insurge son voisin, Didier Chateau, qui la soutient dans ce combat.
Le problème est que la mairie de Parempuyre a imposé ce portail à l’hypermarché dans son permis de construire. Du côté du centre Leclerc, on ne serait pas contre l’ouverture du portail, mais il faudrait que la mairie le stipule, alors que celle-ci estime qu’il s’agit d’une affaire privée. Bref, les deux parties se renvoient la balle.
Pendant ce temps-là, la presque octogénaire se bat pour essayer de retrouver sa liberté et ne pas avoir à appeler le gardien pour permettre à ses visiteurs de repartir de chez elle lorsqu’elle les invite à manger le dimanche midi.
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