C’est l’une des filles du couple qui a découvert les corps de ses parents baignant dans une mare de sang.
Les faits ont eu lieu le dimanche 15 décembre à Izon, une commune d’un peu moins de 6000 habitants située à une trentaine de kilomètres au nord-est de Bordeaux.
Jean-Claude et Sylviane Muller, un couple de quinquagénaires, ont été retrouvés égorgés dans leur pavillon de la route Saint-Sulpice.
C’est l’une de leurs filles qui a fait la sinistre découverte en rentrant au domicile familial dans la soirée.
Selon France 3, le couple gisait côte à côte dans sa chambre dans une mare de sang, les corps dénudés. D’après les premières constatations, M. et Mme Muller ont été égorgés et sauvagement poignardés à plusieurs reprises.
L’enquête confiée au pôle criminel du parquet de Bordeaux
Si le parquet de Libourne s’est d’abord saisi de l’enquête, c’est le pôle criminel du parquet de Bordeaux qui a pris le relais ce mardi. Les investigations ont été confiées aux gendarmes de la section de recherches de Bordeaux-Bouliac.
Des moyens importants ont été mobilisés dans le cadre de l’enquête. Des techniciens en identification criminelle de Bordeaux et des hommes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont notamment été dépêchés depuis Paris afin d’appuyer les gendarmes et de participer aux constatations ainsi qu’aux relevés d’indices.
Les corps des victimes ont été autopsiés le 17 décembre à l’institut médico-légal de l’hôpital Pellerin. Aucune piste n’est privilégiée pour le moment et les enquêteurs envisagent toutes les hypothèses, du règlement de comptes au cambriolage ayant mal tourné.
« C’est une famille tranquille »
Le couple de quinquagénaires résidait depuis plusieurs années dans un petit lotissement d’Izon. D’après leur voisinage, M. Muller, artisan dans le secteur de l’électricité, travaillait à son compte, tandis que sa femme tenait un élevage de bouledogues français.
« On les connaissait et les enfants aussi, on n’a jamais eu de soucis. C’est une famille tranquille. Dimanche on était là et je n’ai rien entendu du tout, ma femme non plus. C’est le choc, on ne mangeait pas ensemble mais on se connaissait quand même un peu », a expliqué David, le voisin d’en face, aux journalistes de France Bleu.
« On est assez choqués et étonnés, on l’a appris par la gendarmerie dimanche soir », ajoute Suzanne, qui habite un pavillon situé derrière celui des victimes.
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