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Grâce à Facebook, elle retrouve une famille qui a caché la sienne durant la guerre de 39-45

septembre 17, 2018 13:29, Last Updated: mars 17, 2021 3:26
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Tout en regardant son compte sur Facebook, Nadyne Vern-Frouillou remarque un appel par l’un des membres du groupe de sa page…

Sur sa page Facebook, Nadyne Vern-Frouillou note une requête transmise par l’un des ses groupes « Les amis du Vieux Montauban ».

Tina Bachmann, une Autrichienne est l’auteur d’un post. Selon 20 minutes, ses grands-parents  Joséphine et Franz Walter Stein, ont été cachés à Montauban pendant la guerre de 39-45.

Ce couple de religion juive aurait vécu à Montauban pendant sept années, de 1940 à 1947.

70 ans plus tard,Tina, la petite-fille remonte l’histoire en élaborant des recherches pour retrouver la famille qui les a accueillis.

Nadyne Vern-Frouillou se questionne : « Stein, Stein, Franz Stein…, ça m’interpelle, j’en ai tellement entendu parler quand j’étais petite par mes grands-parents qui ont hébergé des juifs durant la guerre ».

Sans plus attendre, Mme Vern-Frouillou se met en contact avec Tina Bachmann pour savoir si le Franz Stein auquel Nadyne pense est bien son grand-père.

Puis, tout en échangeant, les souvenirs remontent à la surface. Elle raconte les histoires que lui racontait son grand-père qui connaissait à l’époque des gens qui faisaient des faux papiers, où même encore ces bruits de caisses qui résonnaient dans la maison voisine réquisitionnée par les Allemands.

Elle se souvient également d’une lettre qu’elle avait envoyée il y a de cela plus d’une dizaine d’années à l’aéroport de Vienne, là où Colette, la fille de Franz et Joséphine, avait travaillé après la guerre.

Quelle chance ! Tina soutient qu’il s’agit bien sa mère, elle est enfin sur la bonne piste.

« Elle doit me téléphoner, nous allons tenter de retrouver les familles qui ont accueilli les Stein. Lui a été jardinier et ils ont travaillé dans des fermes autour de Montauban », raconte Nadyne Vern-Frouillou.

Les dossiers s’ouvrent, les parents habitaient dans le quartier évoqué par Tina, pendant la guerre, ils ont protégé des juifs, ce qui leur a valu le titre de Juste parmi les nations.

Elle va aussi tenter d’entrer en contact avec Philippe Labro. Ses parents cachaient également des Juifs.

Nadyne Vern-Frouillou, touchée par cet évènement, exprime : « Colette, la mère de Tina, était française, elle-même, qui vit en Autriche est française et ses enfants sont de nationalité française et vont au lycée français de Vienne, c’est une sorte d’hommage, c’est magnifique » .

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