Lundi dernier, Robert Ménard organisait un grand débat dans la ville de Béziers. Une initiative à laquelle près de 800 administrés ont participé selon la municipalité.
Le 4 février, de nombreux Biterrois ont répondu à l’appel de Robert Ménard qui avait organisé un grand débat au Palais des congrès de Béziers.
L’occasion pour près de 800 administrés d’échanger sur une dizaine de thèmes proposés par la municipalité parmi ceux fréquemment abordés dans les doléances recueillies en mairie : classe politique ; fiscalité ; gouvernement ; retraite ; pouvoir d’achat ; démocratie ; justice sociale ; immigration ; État ; mobilité.
« Monsieur Ménard nous a appelé à ouvrir notre gueule alors on va l’ouvrir » Gilet Jaune #GrandDebatBeziers @RobertMenardFR pic.twitter.com/tyLHK7ufRO
— Ville de Béziers (@VilleDeBeziers) 4 février 2019
Au cours du débat, une Biterroise prénommée Marilyse qui s’est présentée comme gilet jaune a tenu a adresser un message de soutien aux manifestants.
« Ne lâchez rien ! On est en train de vous enfumer gravement. Macron va faire le référendum le jour des élections européennes, le 26 mai. Il se sert de vous pour faire sa campagne, il la fait sur nos deniers publics alors ne vous laissez pas leurrer. Continuez le combat », a-t-elle commencé avant d’aborder sa situation personnelle devant l’assemblée.
« Quelqu’un qui a travaillé au SMIC pendant 40 ans avec une complémentaire se retrouve à la retraite avec 900 euros. Le minimum vieillesse est à 850 euros avec les aides, alors si vous vous levez tous les matins pour 900 euros vous avez compris », poursuit Marylise.
👉Un véritable succès pour ce Grand Débat de #Béziers : plus de 800 personnes présentes et plus de 32 000 personnes ont suivi le direct sur les réseaux sociaux ! 😉#GrandDebatBeziers #GiletsJaunes pic.twitter.com/vfpI3eYtfW
— Ville de Béziers (@VilleDeBeziers) 5 février 2019
Et cette habitante de Béziers de dénoncer la prise en charge des migrants par les collectivités au détriment des citoyens français en situation d’extrême pauvreté.
« Je tiens à dire que j’ai été à la rue avec mon fils et que les immigrés sont logés dans des hôtels à 1200 euros par mois. Dans les agences immobilières, on me disait qu’il me fallait gagner trois fois mon salaire pour prétendre à un logement et j’étais à la rue. Les immigrés arrivent et on réquisitionne les châteaux, les gymnases, etc. »
« J’étais à la rue avec mon fils, alors que les immigrés sont logés dans les hôtels à 1200€ par mois ! » Marilyse, biterroise gilet jaune. #GrandDebatBeziers #Béziers #GiletsJaunes pic.twitter.com/EloerJJi9g
— Ville de Béziers (@VilleDeBeziers) 7 février 2019
« La France est une cocotte-minute, personne ne le dit mais c’est prêt à exploser. Les gens souffrent en silence chez eux, je représente les sans-voix. Je peux vous dire que dans les zones de non-droit, il y a des gens qui gagnent 4 fois le SMIC. Ils roulent en Porsche Cayenne et ils sont au RSA, alors il faudrait qu’il y ait des contrôles au niveau de la CAF et au niveau de l’État », a-t-elle ajouté.
Une mise en garde face à l’inaction des élites assortie de quelques mots d’encouragement aux Gilets jaunes :
« Il y a une vraie misère sociale et une vraie souffrance parce qu’il y a la France et la sous-France, mais la sous-France vous ne l’entendez pas et là-haut, ils sont sourds. Alors les Gilets jaunes, on ne lâche rien ! »
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