À l’occasion d’un débat organisé avec des collégiens ce jeudi à Beaupréau-en-Mauges, dans le Maine-et-Loire, Emmanuel Macron est revenu sur la crise des Gilets jaunes.
Interrogé par les enfants qui souhaitaient savoir ce qu’il pensait «des Gilets jaunes », le chef de l’État a tenu à séparer les manifestants en deux catégories. « La vraie question, c’est qui sont les gilets jaunes », a ainsi expliqué le président de la République.
« Au début, en novembre dernier, les gens qui ont mis des gilets jaunes étaient plutôt des gens qui disaient : ‘On travaille, on n’arrive plus à s’en sortir, on ne vit pas bien. On doit prendre la voiture pour aller travailler, ça coûte de plus en plus cher, on a plein de contraintes […] et on est loin des grandes villes, on a des médecins qui s’en vont, etc.’ Des gens se sont mis en colère, ont occupé les ronds-points et on dit : ‘On veut que les choses changent.’ »
« Je crois qu’au début, les Gilets jaunes, c’est plutôt ce que je t’ai décrit, je les comprends et j’ai envie de leur apporter une réponse », a poursuivi M. Macron.
Violences: Emmanuel Macron affirme que « rien ne justifie, dans une République, de tout casser » pic.twitter.com/4hAg1qN5yI
— BFMTV (@BFMTV) March 28, 2019
Et le président de pointer du doigt les perturbateurs qui se greffent dans le mouvement :
« Et puis, des tas gens qui se moquent que cela aille mieux ont mis des gilets jaunes. Ils veulent juste que cela change totalement et que ce soient leurs règles qui s’imposent aux autres. Ce sont les ultras comme on l’entend parfois, qu’ils soient de gauche ou de droite, et les très violents. Et eux, je ne suis pas du tout d’accord avec eux, ce sont les Gilets jaunes que je n’aime pas. »
« Mais il ne faut pas tout confondre car avec des opinions très différentes, il suffit de mettre un gilet jaune pour dire que l’on défend la même cause : ce n’est pas vrai», conclut le chef de l’État.
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