Invité de la matinale de Jean-Jacques Bourdin le 14 janvier, Jordan Bardella est revenu sur la question de l’immigration posée dans le cadre du grand débat national voulu par le chef de l’État.
Parmi la trentaine de questions posées aux Français dans le cadre du grand débat national, une en particulier concerne l’immigration et l’accueil des étrangers. Incluse au sein du quatrième thème « démocratie et citoyenneté », elle s’intitule de la façon suivante :
« Une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? »
Alors qu’il recevait Jordan Bardella dans sa matinale le 14 janvier, Jean-Jacques Bourdin en a profité pour demander à la tête de liste du Rassemblement national (RN) aux prochaines élections européennes s’il était favorable à la mise en place de quotas.
« Les Français ne veulent pas de quotas, ils veulent que l’on mette fin à la politique migratoire. Vos confrères du Journal du dimanche (JDD) ont sorti un sondage il y a quelques semaines qui nous dit que 80 % des Français considèrent que l’on accueille beaucoup trop d’immigrés dans notre pays et qu’il faut mettre fin à cette politique migratoire», a expliqué le jeune homme de 23 ans.
« Cela a un lien avec l’Union européenne puisque nous sommes dans l’espace Schengen, que nos frontières nationales sont de véritables passoires, que nous avons un système social relativement attractif pour les personnes qui viennent de l’étranger – puisque vous savez que l’on offre par exemple les soins de manière gratuite aux clandestins », renchérit le conseiller régional d’Île-de-France.
📺 « Je considère que PAS UN EURO ne doit être dépensé pour accueillir des migrants tant qu’il y aura des Français qui auront du mal à se chauffer, à se soigner ou à boucler leurs fins de mois ! » #BourdinDirect pic.twitter.com/wstj1HTv05
— Jordan Bardella (@J_Bardella) 14 janvier 2019
Et Jordan Bardella de citer le très populaire ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, plébiscité dans son pays pour sa gestion des flux migratoires extra européens.
« Il faut aujourd’hui adopter une politique dissuasive d’immigration et ce que je veux dire aux Français, c’est que quand on veut, on peut. En Italie, monsieur Salvini a fait baisser de 65 % les demandes d’asile en quelques mois par une politique dissuasive d’immigration. »
« Je considère que pas un euro ne doit être dépensé pour accueillir des migrants tant qu’il y aura des Français qui auront du mal à se chauffer, tant qu’il y aura des Français qui auront du mal à se soigner, tant qu’il y aura des Français qui auront du mal à boucler les fins de mois », conclut le protégé de Marine Le Pen.
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