Grand Reset : « On assiste à un transfert de richesses qui est voulu par ceux qui nous dirigent »

25 février 2021 ACTUALITÉS

Docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), spécialiste des cryptomonnaies et essayiste, Philippe Herlin s’est penché sur le projet du Grand Reset porté par Klaus Schwab – le fondateur du Forum économique mondial de Davos – et Thierry Malleret – consultant et ancien collaborateur de Michel Rocard – dans le cadre de la pandémie de coronavirus.

Pour Philippe Herlin, les auteurs du livre Covid-19 : The Great Reset entendent notamment profiter des bouleversements induits par la crise sanitaire pour promouvoir un projet « étatiste et socialiste » qui s’appuie sur la surveillance généralisée des populations, l’économie verte et le capitalisme de connivence.

« Le capitalisme de connivence est une dérive du capitalisme où les grosses entreprises sont proches de l’État, notamment à travers des marchés publics ou par des rôles d’influence via des personnes qui passent d’entreprises à l’État et vice-versa. »

« La pandémie sert de déclencheur et ensuite on va rentrer dans cette lutte contre le réchauffement climatique, qui va être complètement destructrice pour nos économies. »

« Klaus Schwab, Emmanuel Macron, la bureaucratie européenne sont des étatistes et des socialistes. »

« Nous n’avons pas affaire à des gens qui défendent les libertés et la prospérité économique. »

« Leur objectif est d’étouffer les indépendants, les PME et les TPE pour permettre aux gros de récupérer le marché. »

Philippe Herlin estime en effet que les mesures de confinement strict prises par plusieurs gouvernements dans le cadre de la pandémie ont eu pour effet de « fusiller » l’économie et, ce faisant, ont permis d’accélérer la mise en œuvre de la Grande Réinitialisation promue par Klaus Schwab et Thierry Malleret.

« Ce à quoi on assiste avec le confinement, c’est un transfert de richesses. Il va y avoir de très nombreuses faillites de restaurants, d’indépendants, de TPE, de commerces. »

« Quand les restaurants feront faillite, des chaînes de restauration rapide récupéreront les pas-de-porte à vil prix. »

« Dans le même temps, la fortune des grands actionnaires des GAFAM a explosé et bientôt on verra que les grands groupes dans l’alimentaire ou la restauration rapide vont récupérer des pas-de-porte pour rien, vont pouvoir grossir et accumuler des profits. »

« On va aller vers de la décroissance, vers une diminution du pouvoir d’achat. »

Si l’idéologie portée par les auteurs du Grand Reset ne se présente pas sous la même forme que les totalitarismes du XXe siècle, Philippe Herlin considère toutefois qu’elle présente des attributs similaires et qu’elle constitue une grave menace pour nos libertés.

« Quand on regarde l’histoire, on se rend compte que ce genre de tendances étatistes a toujours existé malheureusement en Occident. Même si l’Occident est la civilisation qui a le plus développé la liberté individuelle, il y a toujours eu des philosophes, des penseurs, des responsables politiques qui ont voulu installer leur pouvoir et contrôler les gens. »

« Avec le Great Reset, avec le discours écologique sur le réchauffement climatique, on est dans des logiques étatiques socialistes qu’il faut dénoncer avec force. »

« Plus ça va aller, plus nos degrés de liberté vont diminuer. »

« La différence par rapport aux systèmes totalitaires du XXe siècle, c’est que c’est progressif. »

« Le Great Reset, c’est l’idée de la table rase que l’on retrouve dans les système totalitaires, dans le système communiste. »

« On nous parle de sociétés inclusives, mais c’est une forme de totalitarisme soft. En Occident on défend d’abord l’individu.  »

« Ça va à l’encontre des valeurs profondes de l’Occident qui sont bâties sur la liberté. »

Philippe Herlin espère désormais un sursaut de la part des Occidentaux afin de préserver l’héritage et les valeurs de notre civilisation.

« En entrant dans ces logiques anti-réchauffiste, écologiste, décoloniale, l’Occident se suicide et s’affaiblit, ce qui permet l’émergence de sociétés qui ne mettent pas la défense de l’individu au premier rang et qui sont des sociétés très englobantes, très hiérarchisées. »

« Ce qui peut nous permettre de relever la tête, c’est le goût de la liberté, qui est, j’en suis convaincu, profondément ancré chez les Européens et les Américains, on va dire l’Occident, je mettrais même presque la Russie avec aussi. »

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