Le docteur Joanna Sikora de l’Australian National University a supervisé une nouvelle étude, publiée dans la revue Social Science Research. Elle a analysé les données de milliers de personnes à travers le monde ayant participé au Programme international d’évaluation des compétences des adultes entre 2011 et 2015.
Bien que le nombre moyen de livres dans les bibliothèques diffère d’un pays à l’autre, les chercheurs estiment que leur présence, même modérée, au sein du domicile familial a un impact positif sur l’alphabétisation des adolescents.
Ainsi, les adolescents déscolarisés ou disposant d’un niveau d’étude inférieur qui ont grandi dans un foyer abritant au moins 80 livres deviennent « aussi lettrés, bons en calcul et technologiquement aptes à l’âge adulte que les diplômés universitaires ayant grandi dans un environnement où les livres étaient rares ».
Selon Joanna Sikora : « Les bénéfices engendrés par un accès précoce aux livres au sein du domicile familial sont très importants car ceux-ci font partie intégrante des routines et des pratiques qui améliorent nos compétences cognitives tout au long de notre vie. »
Reste désormais à savoir si le passage à une culture entièrement numérique dans les décennies à venir réduira les effets bénéfiques d’un large accès aux livres imprimés durant l’adolescence.
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