Suite aux terribles incendies qui ont sévi dans l’est de l’Attique, la Grèce poursuit ses investigations, toujours à la recherche de ses disparus.
C’est ce lundi 23 juillet que la station balnéaire de Mati (à 40 km d’Athènes, en Grèce) a connu un véritable cauchemar.
En effet, cette petite ville s’est retrouvée la proie des flammes et a été dévastée en 2 heures.
26 personnes ont été découvertes carbonisées. Avant de succomber aux flammes, elles s’étaient enlacées par petits groupes, « dans une dernière tentative pour se protéger » d’après les sauveteurs.
Brian O’Callaghan-Westropp, quant à lui, et sa femme Zoe, étaient en voyage de noces depuis le samedi 21 juillet. Ils s’étaient mariés quelques jours auparavant dans la ville de Kells en Irlande.
Ils se sont retrouvés piégés par les flammes jeudi alors qu’ils étaient tous deux dans leur voiture. Brian n’a pas survécu. Son épouse, souffrant de brûlures à la tête et aux mains a réussi à s’enfuir en direction de la plage où se trouvaient déjà d’autres rescapés, réfugiés dans des criques.
Le bilan de ces incendies en Grèce ne cesse de s’alourdir ; le bilan provisoire est d’au moins 82 morts et des centaines de victimes, sans compter les personnes toujours portées disparues…
Les pompiers continuent leurs recherches.
Parmi les touristes étrangers victimes de ce terrible incendie, on recense également un Belge et deux Polonais (une mère et son fils).
Conséquences psychologiques de ces incendies
Un responsable du ministère de la Santé, Theophilos Rozenberg, a précisé que « beaucoup de rescapés souffrent de stress post-traumatique ».
En effet, paniqués par les flammes, les habitants ont dû réagir très vite ; Devaient-ils rester dans leurs maisons ? fuir ? Partir en direction de la plage ou choisir la route ?
La réponse était d’ordre vitale.
Un bilan matériel très lourd
On recense actuellement plus de 300 maisons et commerces complètement détruits ou très endommagés.
Afin de venir en aide aux victimes, le gouvernement a exposé que diverses mesures d’indemnisations, de prises en charge (notamment des orphelins), d’exemptions fiscales, etc. seraient prises.
L’État grec prévoit 40 millions d’euros pour, entre autres, réaménager la zone dévastée ainsi que la création d’un compte spécial ouvert aux dons étrangers.
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