Début janvier à Grenoble, après des menaces de mort proférées par des trafiquants de drogue, délogés d’un local voisin d’une crèche, la mairie a décidé de fermer temporairement l’établissement. Une décision qui suscite la colère des habitants.
Selon le média local Place Gre’net, le 4 janvier, des dealers se sont introduits dans le local d’une chaufferie à côté d’une crèche pour se livrer à leur trafic, mais ont été délogés par la police. Une fois les policiers partis, ces trafiquants ont estimé avoir été dénoncés par les responsables de la crèche et sont allés menacer le personnel de l’établissement, qui accueille une cinquantaine d’enfants chaque année.
En plus des menaces de mort, ils ont également menacé de mettre le feu au bâtiment et ont frappé contre les vitres. Face à la situation, le personnel de la crèche a décidé d’exercer le droit de retrait. Avertie, la mairie a alors pris une décision radicale : la fermeture de la crèche jusqu’à nouvel ordre.
Depuis, les enfants du 123 galerie de l’Arlequin sont répartis dans d’autres établissements du secteur. Mais pour de nombreuses familles, la municipalité a plié le genou devant les dealers : « C’est scandaleux ! Ce sont les dealers qui font la loi. Jamais on n’aurait dû fermer la crèche. Ce sont les habitants du quartier qui sont pénalisés », a dénoncé une mère de famille, selon Le Parisien.
« La mairie bat en retraite contre ces racailles. Au lieu de fermer la crèche, elle aurait dû renforcer les mesures de sécurité autour du bâtiment, demander à la police d’être plus présente. Ce n’est pas au personnel et aux enfants de la crèche de fuir. Ce sont les dealers qui doivent quitter les lieux. Ils ne doivent pas avoir le dernier mot », déplore une autre maman.
De son côté, la mairie se dit assumer pleinement cette décision : « Ce n’est pas une capitulation », affirme Nicolas Kada, adjoint chargé de l’action sociale et vice-président du CCAS, le centre communal d’action sociale qui gère les crèches.
« On a fermé provisoirement pour protéger nos agents et les enfants. Car de graves menaces ont été proférées. Il était hors de question de les mettre en danger. On attend simplement maintenant un retour à la normale. C’est-à-dire que les auteurs des faits soient identifiés et appréhendés par la police. Et qu’il n’y ait donc plus de menaces sur le personnel et les enfants. À partir de là, on pourra rouvrir l’établissement », a-t-il affirmé.
Selon Eric Vaillant, le procureur de Grenoble, une enquête confiée à la sûreté départementale du commissariat de police de Grenoble a été ouverte.
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