Sans emploi et contraints de vivre dans la rue depuis la crise sanitaire, deux sans-abri espèrent pouvoir retrouver rapidement du travail et attendent des jours meilleurs.
Pierrot et Vincent ont perdu leur emploi à cause de la crise sanitaire liée au virus du Parti communiste chinois (PCC)*, connu sous le nom de nouveau coronavirus.
Depuis, les deux hommes vivent dans la rue à Grenoble et se serrent les coudes pour tenter de faire front malgré les coups du sort.
Saisonnier depuis une dizaine d’années, Pierrot travaillait pour des restaurants où il faisait la plonge et la cuisine, changeant de villes au gré des contrats.
« J’allais de droite à gauche tous les quatre ou cinq mois en fonction des contrats. Je suis arrivé à Grenoble pour bosser la saison d’hiver, et puis, deuxième vague, deuxième confinement, plus rien ! », a-t-il expliqué à nos confrères de France 3.
Si Pierrot a « eu un mode de vie normal […] intégré en société, à consommer, à faire des centaines d’euros de cadeaux à Noël » avant de se retrouver au chômage et de basculer dans la misère et le dénuement, la situation de précarité à laquelle il est désormais confronté l’a amené à réfléchir sur le sens profond de la vie et les valeurs qui régissent la société.
« Les gens, faudrait qu’ils pensent à revenir un peu plus à des valeurs moins matérielles, et plus… sociales, plus solidaires », souligne-t-il.
« Après, les gens, s’ils consomment, tant mieux, si ça peut nous permettre de nous faire rembaucher derrière ! » tempère toutefois le sans-abri.
Dans les rues de Grenoble, rencontre avec deux « SDF » qui ont perdu leur travail à cause de la Covidhttps://t.co/KkRhh6CmVG
— France 3 Alpes (@f3Alpes) December 8, 2020
« Moralement, la rue, c’est dur, c’est très dur »
Pierrot partage régulièrement son quotidien dans les rues de Grenoble avec Vincent, devenu sans-abri lui aussi après avoir perdu son emploi pendant le premier confinement.
« L’année dernière, je travaillais en Haute-Savoie. J’ai perdu le boulot à cause de la Covid, au mois de mars », a raconté Vincent aux journalistes de France 3.
Depuis, il passe ses nuits sous une tente avec sa compagne en espérant pouvoir bientôt bénéficier d’un logement. Parfois, le couple parvient à s’offrir une ou deux nuits d’hôtel afin de se mettre au chaud.
Malgré sa situation difficile, Vincent garde espoir et tente de trouver du travail auprès des passants ou des agences d’intérim. Selon lui, le fait qu’il soit sans-abri entrave pourtant ses démarches.
« Mon adresse, c’est le Centre communal d’action sociale (CCAS) et là, ça bloque direct. À l’agence intérim, ils étaient contents, j’ai 20 ans de métier dans les travaux publics, mais quand ils ont vu l’adresse, ça a tout coupé ! » confie Vincent.
Les échanges qu’il peut avoir avec des badauds lui permettent toutefois de conserver le moral. Un lien social particulièrement précieux qui s’avère tout aussi important que les quelques euros qu’il peut récolter lorsqu’il fait la manche dans les rues de Grenoble.
« Les gens s’arrêtent, ils parlent, c’est déjà beaucoup, c’est énorme. Parler, ça fait du bien. Parce que moralement, la rue, c’est dur, c’est très dur », conclut Vincent.
* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie de la Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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