Une dizaine de femmes avaient forcé l’accès dans une piscine de Grenoble ce dimanche pour revendiquer le droit de se baigner en burkini dans les piscines municipales. Suite à ce nouveau coup politique, un groupe Facebook propose à tous d’aller se baigner « à poil » pour lutter contre l’Islam radical. Le maire de Grenoble veut éviter l’escalade.
Ce dimanche, 7 femmes musulmanes accompagnées de militants associatifs ont pénétré dans la piscine municipale Jean Bron de Grenoble pour se baigner en burkini, en dépit de l’intervention de vigiles et de la direction de l’établissement. L’opération, pour laquelle les médias locaux avaient été conviés, s’est terminée sans heurts vers 17h00, a indiqué à l’AFP la police, avisée des faits par la direction de la piscine.
Une réponse « citoyenne, écologiste et laïque »
En réponse à cette action militante, un groupe s’est créé sur Facebook, appelant à se baigner nu dimanche 30 juin. Une invitation accompagnée d’une courte explication : « Les islamistes veulent imposer le burkini dans les piscines de Grenoble. Le maire de Grenoble fait preuve d’un attentisme et d’une inaction préoccupants. ». Le 25 juin dans l’après midi, 140 personnes disent déjà vouloir y participer et 845 se montraient intéressés
« Face à cela, nous appelons à la constitution d’un mouvement citoyen, écologiste et laïque : dimanche prochain, nous invitons toutes les citoyennes et tous les citoyens attachés aux valeurs de la République à se foutre à poil devant les commandos en burkini ! Sur les Lumières elles veulent mettre l’éteignoir : ensemble, tombons les peignoirs ! Vive la laïcité décomplexée ! Contre l’islamisme tous à poil pour faire bouger Piolle ! » peut-on lire dans les revendications du groupe.
Les réactions de la mairie
Il n’y a pas d’inaction selon l’adjoint au sports grenoblois Sadok Bouzaïene . « Ces femmes, explique-t-il ont enfreint le règlement des piscines qui existe pour des raisons d’hygiène et de sécurité. On n’exclut personne mais il y a des règles ». « La première fois, elles n’avaient eu affaire qu’au personnel, cette fois-ci la police les attendaient à la sortie et a pris les identités ».
Selon lui, « c’est l’Islam politique qui utilise une association et qui veut utiliser des droits à la différence… Ce n’est pas que le problème de la ville de Grenoble c’est un problème national. 98% des piscines de ce pays ont le même règlement ».
« Deux de ces femmes seulement sont de Grenoble, conclut l’adjoint, les autres sont d’Echirolles, de Saint-Martin-d’Hères etc. Je les ai eues en face de moi. Je sais à qui j’ai affaire. Pourquoi elles ne le font pas ailleurs ? Parce qu’elles sont dans le buzz politicien » a-t-il ajouté.
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