Fuyant la guerre avec la Russie, 10.500 autorisations provisoires de séjour ont été délivrées à des réfugiés ukrainiens, a annoncé Jean Castex, en précisant que 91.000 places d’hébergement avaient été proposées par des particuliers en France.
« À ce jour, 26.000 » arrivées de réfugiés « ont été recensées à l’entrée sur le territoire français depuis la fin du mois de février pour rejoindre de la famille, des amis ou pour se diriger vers d’autres pays », a déclaré mardi 22 mars le Premier ministre à l’issue d’une cellule interministérielle de crise à Beauvau.
Et d’ores et déjà, en moins de trois semaines, « 10.500 ressortissants ukrainiens se sont vu délivrer une autorisation provisoire de séjour ». Ces autorisations, d’une durée de 6 mois renouvelable, permettent notamment de scolariser les enfants et ouvrent le droit à la recherche d’un emploi et à une allocation.
2433 enfants accueillis dans les écoles
Saluant « le formidable élan de solidarité » des Français, le Premier ministre a indiqué que 91.000 places d’hébergement avaient été proposées « à ce jour ».
L’État a parallèlement mis sur pied un « schéma national d’accueil et d’hébergement, proposant au moins 100.000 places », selon Jean Castex.
Selon Matignon, ce réservoir inclus les places proposées par les collectivités, par « différents opérateurs (centres de vacances, grands groupes hôteliers, parc immobilier de syndicats ou comités d’entreprises…) », et celles venant des particuliers. Dans ce cadre, le Premier ministre a donc demandé aux préfets d’identifier d’ici la fin mars 25.000 des ces 100.000 places.
M. Castex a également indiqué que 2433 enfants ukrainiens avaient été accueillis « dans les écoles, les collèges et les lycées du pays ». Et 8000 places ont été « identifiées » dans « les universités pour accueillir des étudiants ukrainiens », a-t-il ajouté.
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