Le Président américain Joe Biden a pour la première fois qualifié le Président russe Vladimir Poutine, qui a lancé l’invasion de l’Ukraine, de « criminel de guerre ».
« C’est un criminel de guerre », a-t-il déclaré mercredi 16 mars, sans plus de précisions, à une journaliste qui l’interrogeait alors qu’il quittait un événement consacré à la lutte contre les violences conjugales à la Maison Blanche.
« Le Président parlait avec son cœur et à partir de ce que vous avez vu à la télévision, c’est-à-dire les actions barbares d’un dictateur brutal », a dit sa porte-parole Jen Psaki peu après. Elle a précisé qu’une « procédure juridique (était) toujours en cours au département d’État » concernant une qualification légale de « crimes de guerre » commis par la Russie en Ukraine.
Aucun responsable américain n’avait jusqu’ici utilisé publiquement les termes « criminel de guerre » ou « crimes de guerre », au contraire d’autres États ou organisations internationales.
Le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE) , Josep Borrell, avait par exemple qualifié la semaine dernière de « crime de guerre odieux » le bombardement russe d’un établissement abritant une maternité et un hôpital pédiatrique à Marioupol, qui a fait trois morts, dont une fillette, et 17 blessés.
« Ce que nous avons déjà vu de la part du régime de Vladimir Poutine concernant l’utilisation des munitions larguées sur des civils innocents, cela constitue déjà à mon avis un crime de guerre », avait pour sa part déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson le 2 mars dernier.
Des mots « inacceptables et impardonnables »
Suite à cette déclaration, le Kremlin a jugé « inacceptables et impardonnables » les mots du Président américain Joe Biden. « Nous considérons comme inacceptable et impardonnable une telle rhétorique du chef de l’État, dont les bombes ont tué des centaines de milliers de personnes dans le monde entier », a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences TASS et Ria Novosti.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.