Le Président des États-Unis Joe Biden a violemment attaqué son homologue russe Vladimir Poutine, le qualifiant de « boucher » assurant qu’il ne pouvait « pas rester au pouvoir », une déclaration immédiatement tempérée par la Maison-Blanche.
Venu afficher son soutien à la Pologne, pays du flanc oriental de l’Alliance atlantique et frontalier de l’Ukraine, Joe Biden a qualifié le 26 mars la guerre dans ce pays d’« échec stratégique pour la Russie », et a mis en garde les autorités de Moscou en leur enjoignant de ne « même pas [penser] à avancer d’un centimètre en territoire de l’Otan ».
Avant sa charge contre le maître du Kremlin en début de soirée, le Président américain avait traité Vladimir Poutine de « boucher » pour les crimes commis selon lui par l’armée russe en Ukraine.
Traiter #Poutine de boucher , et souhaiter qu’il soit renversé , ca n’est pad la meilleure façon de garder ouverte une porte diplomatique. Même si c’est vrai , #Biden commet une erreur … volontaire. “Épuisant “ me confiait hier soir un diplomate rompu aux nego de crise. pic.twitter.com/9C0fazzOV6
— francoise degois (@francoisedegois) March 27, 2022
« Un chef d’État doit rester réfléchi »
« Un chef d’État doit rester réfléchi », a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, auprès de l’agence TASS. « À chaque fois, les insultes personnelles de ce genre réduisent le champ des possibles pour nos relations bilatérales avec le gouvernement américain actuel ».
La Maison-Blanche de son côté a nuancé ses propos : « Ce que le Président voulait dire, c’est que Poutine ne peut pas être autorisé à exercer un pouvoir sur ses voisins ou sur la région », a expliqué la Maison Blanche, « il ne parlait pas du pouvoir de Poutine en Russie, ni d’un changement de régime ».
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