Mardi 8 mars, 232 Ukrainiens, majoritairement des femmes et des enfants – ainsi qu’un chat et un chien – ont été accueillis à Metz dans l’un des premiers gros convois de réfugiés arrivés en France.
Arrivés après un voyage dans quatre autocars affrétés par la Ville, ils ont été reçus au centre sportif du stade Saint-Symphorien où ils ont pu manger un repas chaud et prendre une douche. Des bénévoles leur ont distribué vêtements et kits d’hygiène et ont réalisé des tests Covid et des examens médicaux.
La plupart de ces réfugiés sont partis quelques heures après pour être hébergés dans des familles d’accueil, dont certains dans leur propre famille, la Moselle comptant une importante diaspora ukrainienne.
Près de 5000 réfugiés ukrainiens arrivés en France
La Ville de Metz a également mis des chambres d’hôtel à disposition et a annoncé avoir « réquisitionné » des appartements loués sur la plateforme Airbnb.
« Face à la situation, je ne me suis pas posé la question : il fallait agir au plus vite », a déclaré le maire de Metz François Grosdidier (LR). « Nous sommes peut-être un peu plus marqués en Moselle car nos parents et nos grands-parents savent ce qu’est de connaître l’annexion et puis l’exode », a-t-il souligné.
La mairie envisage déjà les prochaines étapes : scolariser les enfants, donner des cours de français et aider les familles qui le souhaitent à s’installer « à plus long terme », a indiqué M. Grosdidier.
Au total, près de 5000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en France depuis le début du conflit, un chiffre « en augmentation rapide », selon le Premier ministre Jean Castex mardi.
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