Le Parti communiste chinois (PCC) mène depuis des décennies une guerre discrète contre les États-Unis et autres pays occidentaux, mobilisant tous les éléments de sa propre société et visant toutes les institutions et tous les fondements du système occidental.
Dans le cadre de cette guerre, le PCC utilise un grand nombre de tactiques de guerre non conventionnelles, visant à atteindre les objectifs d’une vraie guerre sans s’engager dans des combats entre les armées. Beaucoup de ces tactiques ont été détaillées dans l’ouvrage militaire chinois « La guerre hors limites », paru en 1999. Elles héritent également des plus anciennes méthodes de tromperie et de subversion élaborées et appliquées par l’Union soviétique. L’objectif principal est de gagner une guerre sans se battre ouvertement, de prendre graduellement le contrôle d’un pays, de s’approprier de son économie et d’utiliser des méthodes destinées à détourner l’attention de sa population en la gardant ignorante ou indifférente à ce qui se passe.
La subversion occupe une place dominante parmi ces tactiques et stratégies. L’Union soviétique a utilisé la subversion pour répandre sa « révolution communiste », et le PCC a adopté plusieurs de ses stratégies pour exporter son « modèle chinois ». Le but final de la subversion est l’instauration du contrôle d’un pays en détruisant sa morale, sa religion, ses traditions et tout ce qui fait fonctionner ce pays – l’amener dans un état de chaos, afin que sa population soit favorable aux différentes formes d’intervention extérieure pour installer une nouvelle forme de gouvernement.
Casey Fleming, PDG de BlackOps Partners, une société de conseil sur la stratégie mondiale de renseignement et de sécurité informatique, a décrit la stratégie du PCC comme une « guerre hybride asymétrique » qui utilise une combinaison de tactiques conventionnelles et non conventionnelles pour atteindre certains d’objectifs.
« Son but ultime est une prise de contrôle complète, à la fois économiquement et militairement, et parvenir à une capitulation définitive », a expliqué Casey Fleming, précisant que c’est une forme de guerre qui est « basée sur la tromperie et qui est dépourvue de toutes règles ».
Au cœur des stratégies de cette guerre se trouve la doctrine fondamentale utilisée par les régimes communistes afin de créer des problèmes et pousser les « masses » à la révolution. Elle est connue sous le nom de « matérialisme dialectique » et prévoit trois étapes : « identifier » un problème potentiel, « l’accentuer » en trouvant son contraire, puis « éliminer le milieu » pour pousser les gens aux deux extrêmes. Après la division de la société, les deux côtés peuvent être poussés dans un conflit, ce qui permet à l’auteur du stratagème d’intervenir afin de « stabiliser » et « normaliser » la situation.
Le matérialisme dialectique peut prévoir la promotion de valeurs qui contredisent les valeurs traditionnelles d’un pays, étiqueter et attaquer les membres de la société qui croient encore dans ces valeurs traditionnelles. Par exemple, le PCC traite la croyance religieuse de « superstition » et utilise cette étiquette pour attaquer ou emprisonner les croyants. Lorsqu’il est utilisé à l’étranger, le matérialisme dialectique vise à inverser les valeurs d’un pays ciblé, à créer des problèmes sociaux et des mouvements autour des valeurs inversées, puis à utiliser tout cela pour appliquer une stratégie subversive.
Sur l’exemple des États-Unis, Epoch Times a assemblé dans une infographie les différentes stratégies utilisées dans cette guerre secrète en révélant les détails de chacune de ces stratégies. Parmi plus de 40 stratégies dévoilées dans l’infographie figurent la guerre culturelle visant à détruire le tissu moral de la société, la cyberguerre comme outil pour atteindre différents objectifs, la guerre économique destinée à piller et détruire l’économie d’un pays et la guerre psychologique visant à modifier l’interprétation des informations par sa population.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.