Une petite fille de 8 ans a eu la frousse de sa vie lorsque la caméra de surveillance située dans sa chambre s’est mise à lui parler d’une voix d’homme. La caméra Ring avait été piratée par quelqu’un qui a utilisé son micro pour interagir avec l’enfant, transformant l’expérience en une histoire d’horreur.
Cela faisait seulement quelques jours qu’Ashley LeMay, une mère de famille du comté de Desoto dans le Tennessee (États-Unis), avait installé le système de vidéosurveillance dans la chambre de ses enfants, afin de les surveiller lorsqu’elle travaille de nuit.
L’infirmière avait fait de longues recherches avant de choisir l’équipement, et elle avait fini par écouter la recommandation d’une amie, elle-même mère de famille.
« Je pensais vraiment que c’était sécuritaire », a expliqué Ashley à la chaîne de télévision WMC5.
Cependant, quatre jours après l’installation de la caméra, la fille de 8 ans de Mme LeMay, Alyssa, a entendu une musique étrange venant dans la chambre qu’elle partage avec sa sœur, quand elle se trouvait dans le couloir. « Alors je suis montée et j’ai entendu du bruit ; j’ai demandé ‘qui est-ce?' », a témoigné la fillette.
La suite, enregistré par l’appareil de surveillance, a de quoi donner des sueurs froides à n’importe quel parent. « Je suis ton meilleur ami. Je suis le père Noël », répond une voix masculine à travers le micro du système de surveillance connecté.
En pleine panique, Alyssa appelle à l’aide : « Maman ! », ce qui n’empêche pas le hacker de continuer son baratin : « je suis le père Noël, tu ne veux pas être ma meilleure amie ? ».
Dans une autre partie de la vidéo, l’homme qui parle dans le micro incite la fillette à faire des bêtises : « tu peux mettre ta chambre en désordre. Tu peux casser ta télévision ».
Heureusement, le père d’Alyssa se trouvait à la maison et il est intervenu. La caméra a été déconnectée et elle est en attente d’être rapportée au magasin.
Dans un communiqué obtenu par USA TODAY, la compagnie Ring assure que l’incident n’est pas lié à une violation ou à une atteinte à sa sécurité.
Rien de tout cela ne suffit à rassurer la mère de famille, qui préfère alerter les parents sur les dangers que représentent ces appareils. Selon Mme LeMay, l’intimité de ses filles a possiblement été violée : « ils ont pu les regarder dormir, se changer ».
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