Hand: les Bleues confirment en remportant un bras de fer contre les Pays-Bas

Par Epoch Times avec AFP
29 juillet 2024 07:41 Mis à jour: 29 juillet 2024 07:42

L’équipe de France féminine de handball a confirmé sa victoire initiale dans le tournoi olympique en remportant un bras de fer contre les Pays-Bas (32-28), dimanche à l’Arena Paris Sud pour prendre seule la tête de sa poule.

Les Bleues (4 pts), championnes olympiques en titre, s’ouvrent ainsi grand la porte des quarts de finale et prennent une option sur la première place du groupe B avant d’affronter le Brésil mardi.

Elles se sont également rassurées après une entame brouillonne contre la Hongrie (31-28).

« Là on est rentré dans les Jeux, on a vu une équipe de France proche de ce qu’elle faisait en décembre » lors du titre mondial, a apprécié le sélectionneur Olivier Krumbholz.

Car si l’écart est quasiment le même que jeudi, le contenu a été plus convaincant, en attaque et en défense, face a priori à son plus sérieux rival du premier tour, qui lui a proposé un combat acharné, parfois à la limite des deux côtés en terme d’agressivité.

Un jeu spectaculaire en essayant de faire voyager la balle

« On a perdu moins de ballons stupidement. Je pense qu’on a développé un jeu spectaculaire en essayant de faire voyager la balle, de prendre des risques aux ailes. On a joué en fonction de nos qualités » a estimé Krumbholz.

Les Bleues l’ont remporté sans vraiment trembler, même si les Pays-Bas ont eu une balle pour revenir à un but à sept minutes de la fin, gâchée (28-26).

Derrière, elles ont encaissé deux buts avant que Chloé Valentini n’apporte le coup de grâce sur contre-attaque à deux minutes de la fin (31-27), dans une fin de match où Orlane Kanor a également été précieuse en marquant deux buts.

Distancée au quart d’heure de jeu (5-7) après un début de match maîtrisé, malmenées par la défense et la base arrière néerlandaise, Lois Abbingh (6/8 à la mi-temps, aucun but en seconde période) en tête, les Bleues ont justement semblé réveillées après la sortie de Méline Nocandy, KO.

La demi-centre est retombée durement sur le sol après avoir une pris une main dans la figure sur un but important en fin de possession et d’infériorité numérique (16e, 7-8).

Les Françaises ont haussé le ton en défense

Aucune faute n’a été sifflée et, derrière, les Françaises ont haussé le ton en défense, allant chercher plus haut les Néerlandaises.

« C’est sûr que de voir une coéquipière au sol, touchée et ne pas savoir ce qu’elle a, ça te donne envie de te battre pour elle. Il y avait aussi un petit sentiment d’injustice » a déclaré la capitaine Estelle Nze Minko.

Elles ont dès lors, grâce en plus aux premiers arrêts de Laura Glauser (3/17 à la pause), récupéré quelques ballons fructifiés en contre-attaques, notamment par Valentini, qui leur ont permis de terminer par un 4-1 et de mener 17-14 à la mi-temps.

Valentini, en difficulté jeudi (0/2), a retrouvé son adresse sur son aile gauche (7/8 à la MT, 10/12 au final).

« Je me suis beaucoup remise en question pendant ces trois jours, tout en trouvant le juste milieu entre ne pas trop me prendre la tête, et ne pas dormir. J’avais envie de bien faire, de profiter car ça fait des années que je travaille pour être ici et c’est ce que j’ai fait ce soir, je suis très contente » a commenté Valentini.

Elle s’est également proposée dans le coeur du jeu, comme pour réceptionner cette passe laser (26-22, 46e) de Tamara Horacek (5/6), qui a comme la capitaine Estelle Nze Minko (5/6) confirmé son bon premier match.

Entrée à la mi-temps dans le but, Hatadou Sako (10 arrêts sur 24 tirs) a elle été décisive, arrêtant par exemple un penalty pour maintenir l’écart de trois buts en milieu de seconde période (24-21, 44e), une parade qui a fait exploser l’Arena Paris Sud.

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