L’équipe de France féminine de hand a fait preuve d’un « niveau supérieur en termes de discipline » par rapport à d’autres compétitions pour décrocher, dimanche à Herning (Danemark) contre la Norvège (31-28), son troisième titre de championne du monde, selon le sélectionneur Olivier Krumbholz.
« J’ai la sensation qu’on a vraiment mis tous les ingrédients, qu’il y avait un niveau supérieur en termes de discipline par rapport à d’autres moments (compétitions), où ça nous a posé de réels problèmes car certaines joueuses n’en faisaient qu’à leur tête », a-t-il déclaré à la presse.
« Là, ça travaille, ça écoute les conseils, c’est sérieux et on récolte les fruits. C’est aussi une grande victoire pour le staff », a ajouté le sélectionneur. « Tout le monde se met au service du collectif et par moments les joueuses mettent leur ego de côté, se mettent minable pour l’équipe, ancrée sur ses points forts. »
Car les Bleues, a-t-il souligné, doivent composer avec leurs caractéristiques: une équipe « pas très grande mais très rapide » avec « peu de bras », ces tireuses capables de décocher des tirs à plus de neuf mètres du but adverse.
« Donc si on ne joue pas intelligemment, on ne peut pas s’en sortir. Là, l’équipe a joué intelligemment et sur ses points forts », a-t-il dit.
Ce troisième titre de champion du monde, après 2003 et 2017, est aussi le fruit du travail effectué après la désillusion de l’Euro-2022, achevé au pied du podium, après lequel l’encadrement a entrepris d’ouvrir le chantier du jeu sur attaques placées, traditionnel point faible des Bleues.
Krumbholz, âgé de 65 ans et homme de tous les succès des Françaises, tempère: « Attention… Chaque fois qu’on perd c’est systématiquement des caricatures. On n’a pas changé tant de choses que ça: on a précisé des choses, mis un peu plus de jeu sans ballon et surtout on a réussi à les faire adhérer au fait qu’il fallait qu’on ait une discipline de fer. »
Le succès prend aussi sa source dans l’homogénéité du groupe, où toutes les joueuses ou presque ont apporté leur pierre à l’édifice, notamment pendant la finale.
« On est une vraie équipe, ce ne sont pas quelques individualités qui nous permettent de sortir la tête de l’eau: on est une équipe qui fonctionne toutes ensemble. Si on perd un soldat, une autre prend le relais, c’est ce qui fait notre force », a souligné l’arrière droite Laura Flippes.
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