Avec l’invasion russe en Ukraine, les prix du carburant ne cessent d’augmenter. En France, et en particulier au Pays basque, de nombreux automobilistes franchissent alors la frontière espagnole pour économiser quelques dizaines d’euros. En effet, malgré une augmentation des deux côtés, le carburant en Espagne reste moins cher qu’en France.
Depuis la crise en Ukraine, personne n’échappe à la hausse des carburants. En France, dans les Pyrénées-Atlantiques à Bidart, le prix du litre de carburant a désormais dépassé les 2 euros. Pour Jean-Pierre Lavigne, chauffeur taxi, le seul moyen de limiter la casse est de faire son plein en Espagne, car là-bas, même s’il y a également eu une augmentation, « le litre est à 1,50 euro ».
Interrogé par France 3 Régions, il témoigne : « Je n’ai jamais vu ça. Il va falloir qu’on prenne des décisions et que le gouvernement se penche sur le problème des transports. On va bientôt ne plus pouvoir rouler. On ruse parce qu’on est frontalier, mais dans le reste de la France, les collègues taxi, routiers ou ambulanciers, je ne sais pas comment ils vont faire », a-t-il déploré.
Du côté espagnol, même avec des prix encore en dessous du reste de la France, les tarifs ne cessent de grimper et inquiète. Ce mardi, une enseigne Gasolinera Bidasoil vendait le litre de gasoil à 1,60 euro. Pour Irène Cazaux, salariée de la société, « c’est un record. Depuis la guerre en Ukraine, les prix ne font que monter et cela va se poursuivre », a-t-elle déclaré.
« La majorité de nos clients sont des Français. En France, c’est devenu impossible de faire le plein. Certains viennent pour un plein, puis remplissent jusqu’à 4 bidons par personne », a-t-elle également ajouté.
Dans les semaines à venir, les prix du carburant devraient continuer d’augmenter. Pour vous aider à trouver les prix les plus bas autour de chez vous, le gouvernement a mis en place le site : prix-carburants.gouv.fr, qui répertorie les prix de chaque station.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.