Haute-Garonne : il sectionne la main de son voisin avec une machette pour une place de parking

4 janvier 2019 18:50 Mis à jour: 4 janvier 2019 18:52

Lundi dernier, une querelle de voisinage a mal tourné et un des protagonistes a reçu un violent coup de machette à la main. Un épisode dramatique qui intervient après plusieurs mois de tensions entre deux locataires.

Quelques heures avant le réveillon du Nouvel An, deux voisins qui habitent un HLM à Lacroix-Falgarde, en banlieue toulousaine, se sont querellés au sujet d’une place de parking.

Éric, un intérimaire antillais de 49 ans, reproche à son voisin de palier Mohamed de s’être garé sur une place de parking visiteur de la résidence. Une place qu’Éric utilise lui-même de temps en temps selon La Dépêche du Midi.

Vivement interpellé par son voisin qui l’aurait traité de « bouffon », Mohamed ne se démonte pas et réplique avec fermeté.

C’est le moment que choisit Éric pour disparaître dans sa cuisine et en ressortir armé d’une machette dont il se servait pour découper un gigot. L’assaillant aurait ensuite esquissé un geste « pour le faire reculer ».

Mohamed a tout juste le temps de mettre sa main gauche en opposition avant que la lame de 40 cm ne s’abatte sur lui. L’arme sectionne une partie de sa main entre l’index et le majeur.

« J’ai vu un truc noir et j’ai voulu parer le coup. Si je n’avais pas mis ma main en opposition, je ne serais peut-être plus là aujourd’hui», a-t-il expliqué aux journalistes de La Dépêche du Midi.

Transporté aux urgences de l’hôpital Purpan à Toulouse, il est immédiatement opéré.

Un diagnostic provisoire évalue à 15 jours l’incapacité totale de travail (ITT) de cet auto-entrepreneur et artisan mécanicien.

Placé en garde à vue, l’agresseur a été déféré devant la justice le 2 janvier à l’occasion d’une audience en comparution immédiate.

« Je regrette et je ne souhaitais pas que ce geste prenne cette tournure. C’est un réflexe malheureux et je ne voulais pas l’atteindre», a déclaré le prévenu devant le parquet.

Déjà condamné une fois par le passé, Éric écopera finalement d’une peine de trois ans de prison dont deux ans avec sursis et mise à l’épreuve avec interdiction d’entrer en contact avec sa victime.

Cet article vous a intéressé  ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis. 

VIDÉO RECOMMANDÉE :

Caen : un migrant s’exhibe nu devant une pouponnière afin de manifester sa « liberté sexuelle »

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.