Inauguré en 1951 par Vincent Auriol à l’occasion du centième anniversaire du maréchal Foch, le monument dédié aux trois maréchaux de la Première Guerre mondiale de Saint-Gaudens a été vandalisé dans la nuit du 20 au 21 décembre.
Conçu par l’architecte André Lengaigne et réalisé par le sculpteur Georges Guiraud, le monument situé sur l’esplanade de la Légion d’Honneur de la petite ville de Saint-Gaudens, sous préfecture de la Haute-Garonne, vient d’essuyer la colère de sinistres vandales.
Érigé à la gloire des maréchaux Foch, Joffre et Gallieni – héros de la Première Guerre mondiale originaires des Pyrénées –, l’édifice est classé aux monuments historiques.
Alors que la ville du Comminges a commémoré le centenaire de l’armistice le 11 novembre 2018, à l’instar de toutes les communes françaises, c’est avec stupeur que les Saint-Gaudinois ont découvert que les trois statues des illustres maréchaux avaient été décapitées dans la nuit de jeudi à vendredi derniers.
Une profanation qui a évidemment scandalisé Jean-Yves Duclos, le maire de la ville :
« C’est effarant, ils se sont attaqués à un symbole de la République, tout le monde est sous le choc », a expliqué l’édile dans les colonnes de La Dépêche du Midi.
Deux des têtes des statues ont été retrouvées aux pieds de l’édifice, tandis que la troisième gisait dans la rue qui conduit vers la gare.
L’enquête a été confiée aux policiers du commissariat de Saint-Gaudens.
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.
VIDÉO RECOMMANDÉE :
Lille : le monument dédié aux pigeons voyageurs utilisés pendant la Première Guerre mondiale vandalisé par des militants végans
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.