Haute-Loire : des milliers de rongeurs laissés à l’abandon dans un élevage – les associations cherchent des familles pour les adopter

31 décembre 2018 08:47 Mis à jour: 31 décembre 2018 08:47

Le gérant de l’exploitation « les rongeurs du Velay » ayant été placé en détention en novembre 2018, des milliers d’animaux se sont retrouvés laissés à eux-mêmes, dans des cages surpeuplées, sans nourriture ni soins. L’urgence pour les associations est de sauver un maximum de rongeurs en leur trouvant un toit.

L’éleveur de Lapte en Haute-Loire étant suspecté du meurtre de sa conjointe, il a été placé en détention provisoire. Les rats, souris, lapins nains, gerbilles, cochons d’inde et octodons, laissés à l’abandon, sont nourris et abreuvés par les bénévoles de la SPA de la Haute-Loire, dépassés par le nombre total d’animaux.

L’Association a lancé un appel au secours aux fondations Brigitte Bardot, 30 Millions d’amis, mais aussi auprès des refuges de France pour que les petits animaux ne soient pas gazés.

Selon certaines estimations, il y aurait 2 500 animaux, selon d’autres il y en aurait 7 000. « On n’a pas pu compter les animaux tellement il y en a, c’est inimaginable« , précise à France Bleu Arnold Lhomme, responsable des enquêtes pour 30 Millions d’amis.

Les rongeurs et autres petits animaux de compagnie étaient destinés à la vente en animalerie. Les associations de défense des droits des animaux en profitent pour dénoncer les conditions d’élevage de ces exploitations destinées à alimenter le marché des animaleries.

« L’élevage était une véritable « usine » : tout était prévu pour une reproduction intensive pour l’approvisionnement d’animaleries sans aucun respect de leur bien-être », explique la Fondation assistance aux animaux sur sa page internet. Cette fondation précise aussi avoir recueilli 600 des animaux de l’élevage de Lapte, qu’elle a réparti dans différents refuges dans toute la France.

En tout, une vingtaine d’associations sont venus des quatre coins de la France, et même d’ailleurs en Europe, afin de participer au sauvetage.

« Ça me dépasse parce que je pensais pas qu’il y aurait autant d’animaux », déplore Christophe Fayard, responsable de la SPA de la Haute-Loire. « On va voir comment on va tenir pour l’alimentaire,  il y a des décès tous les jours, on a envoyé des mails à toutes les associations et le but c’est de faire partir tout le monde. »

L’urgence est donc de trouver un maximum de familles qui désirent adopter un ou plusieurs de ces animaux, le plus rapidement possible, sans quoi l’association n’aura pas d’autre choix que d’euthanasier les rongeurs qui n’auront pas trouvé preneurs d’ici quelques jours.

La SPA Haute-Loire demande de réserver son ou ses animaux de compagnie soit par téléphone, soit en commentant cette publication sur Facebook, en précisant le nombre, l’espèce et la journée où vous allez passer les chercher.

Quant aux adoptants potentiels habitant dans d’autres région, la SPA de la Haute-Loire les invite à prendre contact avec les fondations 30 Millions d’amis ou Brigitte Bardot pour savoir si certains de ces petits animaux ont été placés dans un refuge près de chez vous.

Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.

VIDÉO RECOMMANDÉE :

Bretagne : des associations sauvent 300 chats de l’euthanasie

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.