Depuis le 1er juillet 2018, la mesure des 80 km/h votée par l’Assemblée nationale, impopulaire auprès des Français, avait été considérée comme l’un des détonateurs de la crise des « gilets jaunes ». Aujourd’hui, le président du conseil départemental de Haute-Marne, Nicolas Lacroix, qui s’est défendu d’avoir pris une décision populiste en acceptant les 80 km/h, revient sur cette mesure.
D’après Nicolas Lacroix, ce retour aux 90 km/h va d’abord concerner « quelque 200 km de voies, pour couvrir, au total, 476 km de routes d’ici à la fin de la semaine ».
« Ici, la voiture c’est la vie. Perdre son permis, c’est risquer de perdre son emploi et, dans le département, on n’a pas vu d’amélioration en matière d’accidentologie avec les 80 km/h », a déclaré Nicolas Lacroix, qui a remis à son administration le rapport d’accidentologie obligatoire.
« Ces routes départementales, d’anciennes nationales pour l’essentiel, concentrent 85 % du trafic. » Il souligne également que « Des messages de vigilance tels que ‘Pour votre sécurité, respectez la vitesse’ seront installés au côté des panneaux de limitation. »
Nicolas Lacroix estime que ce retour aux 90 km/h aura un coût « de l’ordre de 100 000 €. »
« C’est un investissement qui va durer longtemps et qui ne pèse pas grand-chose par rapport aux 30 millions d’euros du budget voirie, pour beaucoup consacré à l’entretien des routes. »
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