Benjamin Battistel est brutalement décédé ce vendredi 11 novembre, après être sorti des urgences. Le jeune homme de 29 ans aurait fait un infarctus. La famille a déposé plainte. Une enquête est en cours, elle doit notamment déterminer si cet infarctus aurait pu être décelé lors de son passage aux urgences.
Cet habitant de Chaumont (Haute-Marne) s’était rendu aux urgences de la commune après avoir ressenti une forte douleur à la poitrine et au bras ainsi que des difficultés à respirer, rapporte Le Journal de la Haute-Marne. Renvoyé chez lui, il s’est recouché. Il est décédé peu de temps après.
Des examens complémentaires sont en cours
L’autopsie pratiquée le 16 novembre à l’institut médico-légal de Dijon a révélé que Benjamin Battistel était mort d’un infarctus, ainsi que le confirme le procureur de la République Denis Devallois. Ce dernier a encore indiqué que « des examens anatomopathologiques vont être réalisés au centre médico-légal de Lyon ». Les résultats, qui ne seront connus que dans « quelques semaines », seront « déterminants pour la suite de l’enquête », a-t-il ajouté.
« La question de cet infarctus se pose. Il faut savoir comment il est survenu, s’il était en train de se produire et s’il était détectable ou pas, évaluer l’appréciation médicale », a encore pointé Denis Devallois, ajoutant : « Nous menons des investigations pour comprendre ce qu’il s’est passé : c’est la finalité. Et on va amplement s’y consacrer. »
« Selon les médecins, il ne faisait qu’une simple crise d’angoisse »
Père d’une petite fille d’un an, Benjamin Battistel a été transporté par le Samu à 5 h 30 ce 11 novembre, et est ressorti des urgences à peine une heure plus tard. « Selon les médecins, il ne faisait qu’une simple crise d’angoisse », explique au quotidien régional la grand-mère du défunt. « Ils lui ont donné des cachets, et c’est tout. Il a tout vomi une fois chez lui », poursuit-elle. Il s’est ensuite recouché, pour ne jamais se réveiller. Selon le Procureur de la République, « il est sans doute trop tôt, par rapport au stade de l’enquête, pour être catégorique sur les causes du décès ».
« Nous sommes tenus au secret médical », a de son côté signifié le directeur du centre hospitalier, Guillaume Koch, mentionnant toutefois qu’au moment où Benjamin Battistel a été pris en charge, le service des urgences n’était pas engorgé. Il a en outre précisé : « Nous sommes déjà en contact avec les services judiciaires et l’Agence régionale de Santé. Dès lundi, une cellule de crise avec l’ensemble du personnel présent lors de la prise en charge de la personne sera ouverte. Le dossier du patient sera intégralement révisé. »
Président du club de foot du FC Saint-Gilles à Langres, Benjamin était un homme très apprécié de tous. De nombreux hommages lui ont été rendus sur les réseaux sociaux, et notamment un communiqué du District Haute Marne de Football via Facebook.
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