Samedi 29 mai en milieu de matinée, la toiture d’une habitation de Bons-en-Chablais, en Haute-Savoie, a été traversée par un bloc de glace venu du ciel, mesurant plusieurs dizaines de centimètres. Une histoire invraisemblable qui n’a pas fait de blessés mais qui est sujette à beaucoup d’interrogation.
C’est vers 10 h 30, samedi dernier, qu’un énorme bloc de glace a traversé la toiture d’une maison de Bons-en-Chablais, cassant des tuiles et la charpente, a rapporté France 3 Régions. « On a entendu un bruit, comme lorsqu’on fait partir un feu d’artifice et puis un choc tout de suite derrière », a expliqué Marina, qui était dans son jardin avec son mari et l’un de ses fils, ainsi qu’avec deux enfants d’une amie.
« En apercevant le toit percé et la glace explosée au sol, tout le monde a eu peur. Sur le moment, on s’est mis à l’abri et on regardait en l’air pour voir s’il y allait en avoir d’autres », a précisé Marina, qui n’en revient toujours pas.
Un bloc de glace venu du ciel traverse le toit d’une maison en Haute-Savoie : https://t.co/1WTYB4velS pic.twitter.com/QTQ77vIqcN
— une minute (@uneminute3) June 1, 2021
D’ailleurs, depuis l’incident, Marina dort mal. Les petits grêlons, elle connaissait, mais un énorme comme ça, elle n’en avait jamais vu. Selon elle, il devait faire entre 30 et 40 cm de diamètre. « On peut passer la tête dans le trou du toit », a-t-elle indiqué.
Ce gigantesque grêlon est tombé sur l’avant-toit qui surplombe l’entrée principale de la maison. Si quelqu’un s’était trouvé à cet endroit au moment de sa chute, les conséquences auraient pu être terribles, comme en témoignent les photos postées par Marina :
Cette mésaventure est d’autant plus étonnante que ce jour-ci, il n’y avait « pas un nuage », a expliqué Marina. Face au grand ciel bleu, « il n’y avait rien qui pouvait nous laisser supposer que l’on allait se ramasser une boule de glace », a-t-elle ajouté.
À noter que pour être pris au sérieux par leur assurance, Marina et son mari ont décidé de ramasser les restes du bloc de glace explosés au sol et de les conserver dans leur congélateur. Et ils ont bien fait, car au début, les gendarmes ont cru qu’il s’agissait d’une blague. Ce n’est que sur place, au vu des dégâts, que les gendarmes ont ensuite contacté la sûreté aérienne pour savoir s’il y avait eu des passages d’avions dans le secteur. En effet, une explication possible serait qu’un bloc de glace se serait détaché du fuselage d’un avion de ligne.
C’est d’ailleurs l’explication la plus plausible selon un spécialiste de Météo France. Car ce matin-là, il n’y avait pas un seul nuage à l’horizon, et pour qu’il y ait une formation de grêlon, il faut absolument la présence d’un cumulonimbus.
Ne s’agissant pas d’un phénomène météo, ni d’un mégacryométéore, reste l’hypothèse d’un avion. Et même si ce matin-là, aucun avion n’a survolé le secteur, la théorie ne peut être écartée, car selon le spécialiste de Météo France, « les avions circulent à 800 km/h et si un bloc de glace se forme et se décroche, il peut être porté par les vents d’altitude sur plusieurs kilomètres », a-t-il indiqué.
Ce phénomène reste malgré tout très rare. La dernière observation date de juillet 2019, en Alsace, lorsqu’un grêlon de 80 cm de diamètre était tombé à proximité de pêcheurs à Elbach.
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