C’est un phénomène devenu habituel chaque été, mais qui tend à s’aggraver : toutes les semaines, entre 250 et 300 kg de déchets sauvages sont récupérés le long des routes départementales de Haute-Vienne, ce qui représente 100 kg de plus que le reste de l’année.
Dépôts sauvages de poubelles, canettes écrasées, bidons remplis d’urine, cartons, lavabos, bouteilles de gaz, ferrailles – la longue liste de déchets trouvés le long des routes ne cesse de s’alourdir pour la Haute-Vienne.
En particulier sur la D140, entre Panazol et le Palais sur Vienne, où les agents de nettoyage sont débordés : « Des emballages de douches, de bricolage, des cartons… tout le monde parle d’écologie, de faire attention, mais c’est de pire en pire, parfois on trouve des fours micro-ondes, des lave-vaisselle, des réfrigérateurs au fond des ravins ou même des pneus de tracteurs très lourd à remonter d’un talus », déplore Jean-Paul, d’après France Bleu.
— info cercle (@InfoCercle) August 24, 2020
Un constat également confirmé par Patrice, agent de maîtrise depuis 38 ans. D’après lui, depuis plus de dix ans, les agents ramassent de plus en plus de déchets. « Les gens sont de plus en plus sales, on vit dans un monde d’égoïstes », dénonce-t-il.
Patrice déplore que même le sites naturels ne sont pas épargnés. Lors d’une récente intervention, à l’entrée du site du bois Jeannette, les agents ont trouvé « des poubelles ménagères à moitié enfouies dans le feuillage », où des souris s’en échappaient. Un peu plus loin « dans le ravin, des bouteilles de gaz jonchaient le sol », avec à côté « un lavabo semblant neuf ».
Ajouté à cela un autre type de travail : le remplacement des panneaux routiers troués qui servent de cibles aux tireurs, car les trous de cartouches les rendent illisibles.
De plus, depuis l’arrivée du coronavirus, les nettoyeurs sont obligés de longer les routes à pied sur des centaines de mètres à la recherche des masques sanitaires jetés dans la nature. Pour faire face à cet afflux de déchets, une tournée supplémentaire en semaine a été mise en place par le département de Haute-Vienne.
Au total, sur une année, le ramassage des déchets représente 2 000 heures de travail. Sans compter le danger de devoir ramasser les déchets le long des routes : « J’ai déjà failli me faire renverser, ils roulent comme des fous sur ces routes », conclut Jean-Paul.
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