Depuis ce dimanche 1er août, les voitures-radar gérées par l’entreprise GRS sont entrées en piste en Haute-Vienne.
C’est officiel, depuis ce dimanche 1er août, les voitures radars privées sont autorisées. Ces véhicules sont conduits par un salarié de l’entreprise GRS, qui a remporté un appel d’offres en Nouvelle-Aquitaine. Chaque conducteur de la société privée n’a qu’une mission : suivre le tracé transmis par les services de l’État, a rapporté France Bleu.
En premier lieu, les routes les plus accidentogènes seront privilégiées, a indiqué la Préfecture de la Haute-Vienne. Et concernant les flashs, les conducteurs n’ont pas la main sur le radar et ne savent pas quand un contrôle est effectué. Les informations sont envoyées directement cryptées à un officier de police judiciaire, en charge de la verbalisation.
L’objectif de cette externalisation est multiple : décharger les forces de l’ordre pour qu’ils se concentrent davantage sur les autres missions de sécurité publique, intensifier les contrôles, et avoir de nombreux véhicules pouvant rouler 7 jours sur 7, 24h sur 24h.
— Christian Dominé (@ChristianDomine) August 2, 2021
Pour Grégory Hugue, représentant régional du syndicat Alliance Police, cette externalisation est une bonne chose : « Nous avons tellement de missions à gérer en ce moment entre le terrorisme, les violences intra-familiales et les mesures sanitaires à faire respecter, nous allons pouvoir souffler », a-t-il déclaré.
Néanmoins, il s’interroge sur la sécurité des salariés : « Quand nous effectuons ces contrôles, nous sommes toujours à deux. Là, l’individu est seul. Ces voitures vont forcément finir par être identifiées. Cela peut poser problème », s’inquiète-t-il.
Quant à l’entreprise GRS, celle-ci n’est pas rétribuée au nombre d’infractions détectées.
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