Un habitant des Hautes-Alpes a eu la désagréable surprise de constater que la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie) l’avait déclaré mort.
Après avoir déclaré mort Yvan Estienne, l’un de ses adhérents, la CPAM des Hautes-Alpes a demandé à cet homme de lui envoyer un acte de décès pour preuve. Il a raconté sa mésaventure au micro de RTL.
« Quand j’ai reçu ça je me suis pincé pour vérifier que j’étais vivant »
« L’Assurance maladie m’a envoyé un petit courrier, m’informant que j’étais décédé le 20 juin », explique à nos confrères Yvan Estienne. Pour couronner le tout, l’organisme a demandé à l’homme de prouver qu’il était réellement décédé en lui envoyant un acte de décès.
Yvan Estienne précise non sans humour qu’en recevant une telle demande, il a dû se « pincer », non pas pour vérifier s’il était mort, mais au contraire pour s’assurer qu’il était bien toujours vivant.
Le prétendu défunt a même plaisanté sur la désillusion à laquelle avaient dû être confrontés ses « héritiers », car ces derniers auraient effectivement pu « se frotter les mains » en apprenant sa mort. « Vous imaginez la déception qu’il aurait pu y avoir ? » lance-t-il au micro de RTL.
« On m’a ressuscité »
Pour régler cette situation rocambolesque, Yvan Estienne a contacté l’Assurance maladie. Celle-ci lui a confirmé qu’il s’agissait d’une erreur. Si on ignore comment cette boulette a pu être commise, l’adhérent de la CPAM a depuis pris une importante décision, celle de vivre « au moins jusqu’à [sa] mort ».
Ce n’est cependant pas la première fois qu’une telle bévue est commise. Comme le relatait Le Parisien le 19 août dernier, un habitant de Senlis (Oise), âgé de 54 ans, a lui aussi été déclaré mort en raison d’une erreur de traitement informatique. Et le clou de l’histoire, selon l’administration française, c’est que ce décès remontait à octobre 2016. Son employeur a même dû le licencier, faute de pouvoir obtenir un renouvellement de sa carte professionnelle, en raison de son supposé trépas.
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