Les membres d’une association spécialisée dans la récupération de vieux objets ont été très étonnés de découvrir une telle somme dans le tiroir de l’un des meubles qu’ils venaient de rapporter.
C’est une découverte peu banale qui a eu lieu au sein de l’association Le Nez au vent de Laragne.
Habitués à récupérer de vieux objets qu’ils réparent avant de les mettre en vente, les membres de l’association – qui compte 18 salariés en contrat d’insertion – étaient loin de se douter du pactole dissimulé dans l’un des meubles qu’ils venaient de collecter.
« On a été mandatés par un notaire pour vider une maison à Veynes qui devait être mise en vente après le décès de la propriétaire », a expliqué Clémence Armand, directrice de la ressourcerie de Laragne, aux journalistes de France 3.
« Mon collègue s’est rendu sur place avec deux salariés de la ressourcerie pour tout rapporter. Quelques jours après, il a fait le tri de ce qui pouvait être revendu, et ce qui était bon à jeter », poursuit Mme Armand.
Parmi les objets récupérés se trouve notamment un meuble de machine à coudre en mauvais état.
« Avant de la mettre à la benne, mon collègue a voulu récupérer le petit tiroir pour compléter un meuble de métier. Il était condamné, il l’a forcé », raconte la responsable.
#Insolite #EspritdeNoël #HautesAlpes | [Édition abonnés] Laragne : ils découvrent 15 450 euros dans une ancienne machine à coudre (et rendent l’argent à la propriétaire)
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Une découverte inattendue
« Il a trouvé un sac, à l’intérieur une enveloppe, puis un autre sac, et bien emballé dans du papier aluminium une liasse de billets », ajoute-t-elle. Un magot qui s’élève à 15 450 euros.
« Les meubles et objets récupérés dans le vide-maison avaient été numérotés, on a donc vite su d’où venait l’argent », explique Clémence Armand.
« On l’a déposé à la banque, et on a attendu d’avoir confirmation que les billets étaient bien vrais avant de faire un virement au notaire et de prévenir la dame. C’est le collègue qui a fait la découverte qui l’a appelée, elle était ravie », précise-t-elle.
Si la fille de la défunte avait fouillé la maison de sa mère de fond en comble et y avait bien découvert un petit bas de laine, elle a été particulièrement étonnée d’apprendre qu’une telle somme se trouvait dans le tiroir du meuble de machine à coudre.
« C’est important pour nous de montrer que nos salariés, qui sont des personnes éloignées du monde du travail, sont des gens honnêtes », conclut Mme Armand.
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