Samedi dernier, un peu plus d’une centaine de manifestants pro migrants se sont rassemblés au col de Montgenèvre, à la frontière franco-italienne. La préfecture des Hautes-Alpes a dénoncé les « violences inacceptables » commises par les manifestants à l’encontre des gendarmes.
Le 22 septembre, 100 à 150 personnes rassemblées au col de Montgenèvre s’en sont violemment prises à des gendarmes mobiles.
Ces manifestants pro migrants participaient à l’opération « Passamontagna » qui se déroule depuis le 19 septembre à la frontière franco-italienne.
Un rassemblement de 5 jours où se sont réunis des individus « anti-frontières » acquis à la cause des migrants.
La plupart des participants seraient des ressortissants italiens, mais il y aurait également des Français, des Espagnols, des Autrichiens, des Allemands et des Néerlandais.
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— La Provence (@laprovence) 23 septembre 2018
Commencé vers 16 h, l’affrontement a duré près de deux heures. Il n’aurait pas fait de blessés selon les autorités.
« Visage masqué pour la plupart d’entre eux, les manifestants ont attaqué les forces de gendarmerie avec des jets de pierre tendues avec des frondes, lancé des fioles d’acide, utilisé des explosifs agricoles et artisanaux. Aucune personne n’a toutefois été blessée», a indiqué la préfecture des Hautes-Alpes.
« Ces individus ont en revanche dégradé le golf de Montgenèvre et un canon à neige », a précisé l’institution.
La préfète Cécile Bigot-Dekeyzer a également condamné « ces violences avec la plus grande fermeté », soulignant « le professionnalisme et le sang-froid » des gendarmes intervenus samedi.
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