Excédés par les nuisances sonores qui empoisonnent la vie des riverains depuis la fin du confinement, deux Bagnérais ont demandé aux fauteurs de troubles de cesser leurs tapages. La « phrase de trop » selon les gendarmes.
Les faits ont eu lieu dans la soirée du samedi 20 juin dans le centre-ville de Bagnères-de-Bigorre, une commune d’environ 7500 habitants située au pied des Pyrénées, dans la vallée de l’Adour.
En rentrant à leurs domiciles respectifs accompagnés de leurs conjointes, deux amis de 43 et 52 ans passent à côté d’un groupe d’une vingtaine de jeunes à proximité de la rue de Bégole. Juché sur une moto, sans casque, l’un d’entre eux est en pleine séance de rodéo, enchaînant les roues arrière avec un échappement libre et se montre particulièrement bruyant.
Des nuisances sonores et des tapages récurrents qui empoisonnent la vie des Bagnérais et ont déjà nécessité l’intervention des forces de l’ordre à plusieurs reprises depuis la fin du confinement. L’un des deux hommes demande alors au fauteur de troubles de se calmer et de penser au voisinage.
« C’est une phrase de trop : aussitôt, sept jeunes majeurs et mineurs rouent de coup le monsieur et celui qui l’accompagne. Leurs compagnes tenteront bien, en vain, de s’interposer mais seule l’arrivée des gendarmes permettra à ces deux personnes de se sortir de ce mauvais pas », écrit la gendarmerie des Hautes-Pyrénées sur sa page Facebook.
Le 24 juin, les militaires appréhendent sept personnes soupçonnées d’avoir participé au lynchage. « Au cours des perquisitions effectuées à leur domicile, des produits stupéfiants sont également saisis et font l’objet de procédures distinctes », précise la maréchaussée.
Un jeune majeur sera finalement mis hors de cause. Deux autres majeurs ont été présentés au parquet avant d’être jugés par le tribunal correctionnel de Tarbes dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Ils ont été condamnés à 12 et 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Deux mineurs ont également été présentés au juge pour enfants et mis en examen avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire. Enfin, deux autres mineurs doivent être convoqués ultérieurement devant le juge pour enfants.
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