Le suspect avait déjà fait l’objet d’une condamnation pour agression sexuelle en 2010.
Les faits remontent au mois de décembre 2018. Une étudiante prend place dans un train en direction de Bailleul, à la frontière avec la Belgique.
Un homme de 37 ans s’installe à côté d’elle avant de coller sa jambe contre celle de la jeune femme et de se frotter à elle.
Arrivée à destination, l’étudiante joint aussitôt sa mère pour lui raconter l’agression sexuelle dont elle vient de faire l’objet. À vélo, l’individu la rattrape et lui tend un billet sur lequel il a inscrit son numéro de téléphone ainsi que : « Bonsoir, c’est David. Vous êtes très charmante. J’aimerais bien vous connaître. Avec amitié. »
Policier de profession, le père de la victime décide de tendre un piège à l’agresseur de sa fille et, avec l’aide de ses collègues, fixe un faux rendez-vous galant au trentenaire.
Celui-ci se présente au lieu dit le jour convenu. Il est accueilli par des policiers et placé en garde à vue. Selon La Voix du Nord, le suspect reconnaîtra les attouchements qui lui sont reprochés pendant son audition par les policiers.
Hauts-de-France : avec l’aide de son père policier, une jeune femme piège son agresseur sexuel https://t.co/u6fxNQmMC7 pic.twitter.com/FglUkXHZrw
— LCI (@LCI) October 29, 2019
Un suspect déjà été condamné pour agression sexuelle en 2010
Jugé lundi dernier, le prévenu est néanmoins revenu sur les déclarations qu’il avait faites pendant sa garde à vue. « Il a simplement fait du genou ! », a affirmé son avocate pendant l’audience.
Déjà condamné pour agression sexuelle en 2010, David T. a cette fois-ci écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans.
Il lui a également été interdit d’entrer en contact avec la victime pendant cette période et il devra l’indemniser à hauteur de 150 euros. Son nom a de nouveau été inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
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