Hauts-de-Seine : un bus volé et saccagé après la victoire de l’équipe de football algérienne

Par Paul Tourège
13 juillet 2019 15:58 Mis à jour: 13 juillet 2019 16:51

L’exploitant Keolis a déclaré qu’il allait déposer plainte après les déprédations dont le véhicule a été la cible le 11 juillet.

Alors que de nombreux débordements – des magasins ont notamment été vandalisés et pillés – ont eu lieu sur les Champs-Élysées après la victoire de l’équipe nationale de l’Algérie en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) le 11 juillet, les journalistes du Parisien rapportent qu’un bus appartenant à la société Keolis a été volé et saccagé pendant la soirée.

Stationné dans un entrepôt de la société situé rue Jean-Perrin à Nanterre, le bus aurait été volé vers 22 heures après qu’un individu a forcé la grille de l’entrepôt. D’après une source policière relayée par LCI, l’auteur du vol « devait connaître le protocole de démarrage » de ce type de véhicule.

« Le pare-brise et six vitres latérales ont été cassées »

Quelques minutes plus tard, le bus a été aperçu sur l’avenue Charles-de-Gaulle, à Neuilly-sur-Seine. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux attestent de la présence du véhicule aux abords de la capitale.

En plus de l’individu installé derrière le volant – qui semble porter un tissu vert et blanc autour du cou, sans que l’on puisse toutefois clairement déterminer s’il s’agit d’un drapeau de l’Algérie –, on aperçoit distinctement un autre homme présent à bord. Abandonné à proximité de la porte Maillot, le véhicule a été vandalisé. « Le pare-brise et six vitres latérales ont été cassées », souligne notamment LCI.

Le bus a finalement rejoint l’entrepôt de la rue Jean-Perrin vers 2h30 du matin. La société Keolis a annoncé qu’elle allait déposer plainte. Si aucune interpellation n’a pour l’instant été signalée, le parquet de Nanterre a indiqué qu’une enquête avait été ouverte et que le commissariat de Neuilly avait été saisi. La police scientifique a examiné le véhicule à la recherche d’éléments matériels dès le lendemain des faits.

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