Dans la commune de Vias dans l’Hérault, un chasseur élevait clandestinement des setters anglais dont il faisait le commerce. La gendarmerie les a libérés.
« Les animaux vivaient dans des conditions déplorables » décrit Nathalie, enquêtrice à la SPA sur France Bleu. « Ils vivaient au milieu de leurs excréments. Les chiens retrouvés sur place n’étaient ni tatoués, ni vaccinés et n’étaient pas suivis par un vétérinaire. »
Libérés suite à une dénonciation
Le chasseur héraultais, connu comme marginal, élevait les 24 setters dans le jardin, décrit comme un espace réduit, sans toiture pour s’abriter du temps, selon France Bleu.
Et, surtout, il n’avait pas déclaré l’élevage.
Les gendarmes ont entamé une enquête en partenariat avec la SPA de l’Hérault après une dénonciation suite à une annonce sur le Bon Coin.
L’acheteur d’un chiot avait été choqué par les conditions de vie des animaux.
24 chiens sauvés grâce aux gendarmes de Marseillan
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A leur arrivée chez le soi-disant éleveur de chiens, les autorités ont découvert des chiens « sauvages. Ils ne sortaient jamais de leur enclos. Ils n’étaient pas sociabilisés par l’humain. »
« Quand nous sommes arrivés pour les récupérer, ils tremblaient, se faisant caca sur eux. Certains ont mordu de peur. »
19 des chiens ont été récupérés par la SPA et ont été adoptés après un suivi avec un expert canin.
Les 5 autres setters sont restés avec le chasseur qui a pour ordre de les vacciner.
La vente d’animaux élevés sans être immatriculés au répertoire SIRENE est passible d’une amende de 7 500 euros.
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