Les deux chiens à l’origine de l’attaque avaient l’habitude de divaguer dans les rues de la commune.
Les faits ont eu lieu le vendredi 3 janvier à Saint-Bauzille-de-Putois, une commune d’un peu moins de 2000 habitants située à une trentaine de kilomètres de Montpellier.
Deux passants ont été mordus par deux chiens de race cane corso. Si leurs jours ne sont pas en danger, ils ont toutefois été « très gravement atteints », a indiqué Michel Issert, le maire de la ville, aux journalistes de France Bleu.
Les victimes ont été transportées aux urgences de Ganges et de Montpellier. « L’une d’elle est sortie, mais doit encore se rendre régulièrement à l’hôpital, l’autre a été opérée dimanche et est immobilisée pendant trois semaines », précise l’édile.
« C’est la première fois qu’une attaque aussi grave se produit », ajoute-t-il.
Hérault : deux personnes gravement blessées par des morsures de chienshttps://t.co/95Ez2r37Hn pic.twitter.com/VUhccGSFLn
— franceinfo (@franceinfo) January 6, 2020
Des animaux déjà connus des services de la ville
D’après Michel Issert, les deux chiens à l’origine de l’attaque étaient déjà connus de la municipalité et se promenaient régulièrement en liberté et sans surveillance.
Selon lui, ils faisaient peur aux villageois et auraient même déjà tué d’autres chiens.
« Cela fait cinq ans déjà que j’ai alerté le procureur de la République et la gendarmerie. À chaque fois que je vois un chien qui divague, j’envoie une photo aux gendarmes », explique l’édile.
« J’avais pris deux arrêtés avant cette attaque : un pour analyser le comportement des chiens, un autre pour demander aux propriétaires de fermer hermétiquement leur chenil, pour que les chiens ne puissent pas sortir tout seuls », poursuit M. Issert.
Depuis l’attaque, l’un des deux canidés a été mis en fourrière, le second est introuvable. Les deux autres chiens des propriétaires ont également été placés.
Pour les récupérer, leurs maîtres devront réaliser les travaux demandés par la mairie. « Ils doivent faire les travaux et je dois le vérifier personnellement », conclut le maire.
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