Depuis dimanche 8 novembre, un post sur Facebook mettant le doigt sur le sort d’un troupeau de chèvres ensauvagées de l’Hérault a été partagé des milliers de fois, appelant à sauver ces animaux de l’abattage.
Ce dimanche, des internautes se sont mobilisés pour sauver des chèvres ensauvagées menacées d’abattage, un appel à l’aide lancé par Yan Bothorel sur sa page Facebook : « On recherche une association qui pourrait récupérer les chèvres sauvages, environ 50 têtes, qui pâturent sur le pic de Vissou, dans l’Hérault, entre les communes de Cabrières et Mourèze. »
La raison ? Un arrêté émanant de la mairie de Mourèze, interdisant la divagation des animaux : « Un arrêté de la préfecture va être émis pour les abattre si personne ne les récupère », déplore l’internaute.
Selon Midi libre, citant une source locale, le problème aurait pour origine l’abandon de quelques caprins depuis au moins deux ans, qui se seraient reproduits au grand air. Ces derniers auraient ensuite causé des difficultés aux randonneurs et aux parapentistes, le spot étant très prisé par de nombreux usagers. Des panneaux avertissant du problème ont même été installés tout autour du site.
Sur place, « attaqués par des boucs », des promeneurs auraient fini par s’en plaindre auprès de la mairie de Cabrières, explique Elie Fons, le président de la chasse ACCA Cabrières. Une plainte aurait même été déposée en gendarmerie, car « un accident pourrait vite survenir » sur ce pic dominant une imposante falaise de calcaire.
Cependant, malgré le fait qu’une réunion ait bien été organisée entre les dianes du secteur et les autorités : « Nous avons proposé à des chevriers de récupérer ces animaux, mais personne n’en veut », affirme Elie Fons. En conséquence, « si on n’arrive pas à limiter la population, il faudra qu’on organise une battue », conclut-il.
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