Max Brunel, 90 ans, a reçu un courrier assez original de la part du CHU de Montpellier. La lettre fait état de son décès et le prie de bien vouloir venir retirer ses effets personnels au centre hospitalier.
« J’ai trouvé que c’était un très bon poisson d’avril », plaisante Max Brunel, un Lunellois de 90 ans, auprès de nos confrères de Midi Libre. Fin mars, il a pourtant reçu un courrier assez inquiétant, en provenance du CHU de Montpellier, lui annonçant son propre « décès », en date du 27 décembre 2023.
Plus incroyable encore, l’hôpital demande instamment au destinataire de la lettre de venir « retirer les objets ayant appartenu au défunt ».
« J’ai vite pensé que le même courrier avait pu parvenir à ma banque, aux impôts, à la sécurité sociale… Que je serai bloqué partout. » Heureusement pour lui, la méprise n’a pas eu de conséquences plus dommageables. « Si on m’avait bloqué mon compte bancaire, j’aurais vraiment été mort là », glisse-t-il auprès de France Bleu.
Grosse frayeur pour ses amis
Cette bourde aura tout de même causé une vraie frayeur à certains de ses amis, qui ont vu son nom sur un avis de décès. « Mon aide de vie m’a dit qu’il y a une connaissance qui avait vu mon nom sur un avis de décès, ça lui a fait beaucoup de peine », confie-t-il au média local.
Généreux et pas rancunier, l’ancien exploit de salles de cinéma indique ne pas vouloir porter plainte. « Les avocats ont assez de travail pour que j’en rajoute, surtout pour une peccadille. » Il a simplement contacté la Direction des finances du CHU pour leur indiquer qu’il était bel et bien en vie. Mais le nonagénaire n’a toujours pas reçu d’excuses.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.