Près de Montpellier, à Castelnau-le-Lez dans le département de l’Hérault, une auxiliaire de vie préparait des tartines de confitures au Lexomil, un traitement anxiolytique puissant, à une jeune femme handicapée à 100% dont elle avait la charge.
Selon Midi Libre, le 13 févier, elle a été jugée au Tribunal correctionnel de Montpellier. « Je voulais être tranquille » s’est défendue la prévenue à la barre.
C’est l’une de ses amies qui avait découvert en ouvrant le micro-onde une tartine de confiture où étaient placés huit cachets du médicament.
Des analyses capillaires ordonnées par la gendarmerie ont alors mis en évidence la présence de molécules corroborant une absorption massive de l’anxiolytique. Selon l’expertise médicale, l’intoxication aurait aggravé le « tableau neurologique » de la jeune femme trentenaire diabétique et atteinte d’une maladie neuro-dégénérative.
La victime a été hospitalisée dans un état grave à l’automne 2017.
« Je ne voulais pas la tuer, je n’ai pas réfléchi. Depuis quelques jours, j’ai envie de mettre fin à mes jours », a déclaré la prévenue. Ce qui n’a visiblement pas ému la cour.
Déjà jugée pour avoir volé des chèques à des personnes vulnérables, elle a été condamnée à trois ans de prison avec mandat de dépôt et à une interdiction de cinq ans d’exercer aux côtés de personnes vulnérables.
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