Excédé par les installations sauvages de gens du voyage sur des terrains privés, le maire de Lattes dénonce « une invasion permanente ».
Le 27 janvier, une soixantaine de caravanes de gens du voyage ont envahi illégalement le parking d’une société privée de Lattes, une commune d’environ 16 500 habitants située à moins de dix kilomètres au sud de Montpellier.
Une nouvelle intrusion qui agace Cyril Meunier, le maire (SE) de Lattes. Au mois de juin, l’élu avait déjà dénoncé la présence de gens du voyage sur sa commune lorsqu’une centaine de caravanes avaient envahi un terrain sur le secteur de Maurin, à côté du city stade. Excédé par la situation, il n’avait pas hésité à en appeler au président de la République.
« C’est une invasion permanente. Et je maintiens le terme d’invasion. Il ne s’agit pas de gens du voyage qui passent à l’occasion de pèlerinages ou de migrations habituelles. Ce sont trois à cinq familles qui, sur Montpellier, sur Pérols et sur Lattes ont élu domicile depuis 5 à 6 ans et passent d’une implantation à une autre », a expliqué l’édile aux journalistes de France 3.
Les gens du voyage expulsés par les forces de l’ordre
Un peu plus de 48 heures après avoir occupé illégalement le parking de la société Septéo, les quelque 250 gens du voyage ont reçu la visite de la police nationale. Celle-ci leur a signifié qu’un arrêté d’expulsion avait été pris à leur encontre, leur laissant 24 heures pour quitter les lieux.
Le jeudi 30 janvier, les gendarmes mobiles et les policiers de la Sécurité publique du commissariat central de Montpellier ont entrepris d’expulser les caravanes encore installées sur le parking privé.
La commune de Lattes dispose d’une aire destinée aux gens du voyages pour laquelle Cyril Meunier affirme avoir investi 800 000 euros depuis 2013. Selon l’édile, les gens du voyage qui s’étaient installés illégalement sur le parking de la société Septéo ont refusé de s’y rendre.
Actuellement occupée par des familles de forains, l’aire de grand passage de Lattes ne semblent toutefois pas faire l’unanimité. « On paie 3,50 euros par caravane et par jour. On a le droit à l’électricité, à l’eau et les poubelles sont ramassées. Mais nous n’avons pas de sanitaires ni de douches », souligne une occupante.
Interrogé par les journalistes de France 3, le maire de Lattes a fait valoir que la présence de sanitaires sur les aires de passage n’était pas obligatoire.
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